Le dogme est contesté par la libre pensée. Ici, rien ne sera épargné. Le roi surveille autant le pion que la reine.
vendredi 7 novembre 2008
J’ai cherché quelque chose… Je me suis trouvé
Symptôme du vingt et unième siècle, je suis le symbole type de ma génération boulimique de l’émotion et de la performance. Cependant, j’ai décidé de déjouer la dictature de la société en marquant, entre autre, une pause avec le monde virtuel. Or, il n’y a officiellement qu’environ 18 heures par jours où je peux dépenser de l’énergie de façon concrète. Le reste du temps mis à ma disposition, dans un cycle généré par un système solaire comme le nôtre, sert à recharger mon corps et mon âme. Or, je ne perds aucunement l’intérêt de contribuer à mon blogue ou de discuter chez les autres blogueurs. Je n’ai juste plus assez de temps pour pondre des choses intelligentes ou intéressantes, ou qui me permette de continuer à faire avancer ma pensée critique sur une page au lieu de générer du verbiage. Ce n’est pas le syndrome de la page blanche, ce n’est pas de la frustration, ce n’est pas le manque de confiance, le manque de visites virtuelles ou le manque de sujet; C’est le temps qui n’est pas si relatif que ça lorsque l’on gère, dans la vraie vie, un département de recherche, que l’on poursuit une maîtrise, que l’on a deux jeunes enfants et que l’on essaie de ne pas trop prendre de poids.
Je veux constater combien je suis vivant en dehors de l’écran; Ne pas juste dire que j’aime la musique, mais continuer à la vivre, l’écouter, la faire; Ne pas juste dire que j’aime la politique, mais la faire pour vrai, l’influencer pour vrai, avec du vrai monde; Ne pas juste demander à mes amis de lire mon blogue mais de les faires venir chez nous et de discuter pour vrai, prendre un verre, échanger et lire dans les yeux de l’autre si j’ai tord ou s’il est d’accord.
Ainsi, ma pensée est libre mais « La libre pensée de la Seigneurie » n’est pas si libre que ça. Elle à ses contraintes; des contraintes extérieures, justement parce que je vis en société. Mais je ne veux pas que ce soit la société ou un monde virtuel qui me meuve. Je veux faire parti de la société tout en restant libre, en limitant ou contrôlant les contraintes imposées par l’extérieur. Cela demande de faire des choix. Je cesserai donc de publier des textes dans la blogosphère pour un moment. Je ne suis pas le premier à faire ça, je ne serai pas le dernier. Je ne ferme pas mon blogue, je ne fais que le laisser traîner là, comme une trace de mon passage dans un monde étrange, souvent agréable mais quand même un peu froid. Si cette même trace se rempli de poussière jusqu’à en devenir invisible et oubliée, je n’en ressentirai aucune peine. Est-ce que je reprendrai les commandes de mon fief virtuel un jour? Je ne sais pas. Ce n’est pas important. Mon blogue est un outil d’émancipation. C’est un moyen, pas une fin. Mon blogue n’est pas mon travail. C’est un divertissement. Lorsque ce divertissement devient une obligation, je me vois dans l’obligation de revenir à la base. Je dois contrôler le médium, et non l’inverse.
Je ne peux que vous saluer bien bas et vous dire au revoir avec un petit pincement éphémère. En effet, je me permettrai, de temps à autre, de passer chez les blogueurs qui m’émeuvent, me font rire ou réagir comme Diane (qui à été et est toujours une muse pour moi), Nicolas Racine (la plaine plus que fertile qui m’ait été de connaître), Lutopium (mon frère d’arme), Renart (l’exemple à suivre), Noisette (une énergie contagieuse), Louis (celui qui mettait mon intelligence au défi), Perséphone (délicieux endroit pour mon hémisphère droit) et les autres qui m’ont vu passer. Il est possible qu’un poème ou une critique de disque apparaisse abruptement en mon château, mais ce sera au gré des émotions ou des saisons. Je ferme la porte mais la pièce reste là. J’y reviendrai, comme on revient dans nos souvenirs ou simplement pour continuer à faire vivre ce médium que je considère comme un des bons moyens pour grandir intellectuellement.
Comme le chante si bien Patrick Watson dans sa merveilleuse et triste élégie « The great escape », je cherchais une échappatoire; Je l’ai eu. Maintenant je me retrouve.
À bientôt!
Sir Seb
vendredi 31 octobre 2008
Le paradoxe du "party" de bureau
Je ne sais pas pour vous (et j’aimerais bien le savoir), mais j’ai beaucoup de difficulté avec le fait de me déguiser au travail. Bien entendu, tout dépend de la nature du travail ou de l’ambiance qui règne normalement dans la compagnie. Or, dans mon univers de « cubicules », de chemises-cravates et haute technologie, ça fait toujours un méchant « clash » de voir mes collègues, habituellement si sérieux et cartésiens, porter un costume d'halloween. C’est comme si je venais, l’espace d’une journée, d’entrer chez Alice au pays des merveilles, mais en plus « kétaine ».
Toutefois, je me suis prêté au jeu. Je suis une personne qui aime me déguiser, mais dans les partys en dehors de la "business" seulement. Je suis une figure d’autorité (en d’autre mots, un boss) dans la compagnie et je n’ai pas poussé trop loin; J’ai juste mis une perruque cheap et kitch de clown. C’est peut-être là le bobo. Soit on y va ou y va pas… Mais c’est une autre histoire. La réaction de mes employés fût amusante (on s’y attend). Le malaise n’est pas là. Il est plutôt du côté de la pseudo-cérémonie durant le diner dans la cafétéria. Même si l’intention des organisateurs et participants est louable, il y a un malaise qui flotte dans l’air. Nous sommes supposés avoir du fun, rire et se bidonner, mais c’est tout le contraire qui se produit. C’est comme si nous nous retrouvions dans une autre compagnie. Le même genre de feeling lors des partys de Noel lorsqu’il y a quelqu’un qui en met trop. Nous pourrions dire que c’est comme un tabou. Pourtant, dans les jours normaux, convivialité et fou-rires impromptus sont omniprésents sur l'heure du diner. J’en déduis donc que, soit nous somme une belle gang de coincés, soit se déguiser au travail est trop paradoxale avec la nature même de l’exercice entrepreneurial.
Finalement, est-il possible d’avoir du VRAI fun au bureau? Comment ça se passe chez-vous?
mardi 28 octobre 2008
Penser au 8 décembre me fait vomir...
Lancez-moi la première « bière », traitez-moi de traître, de lâche, de peureux ou tout simplement de pragmatique cynique, mais je n’ai qu’un souhait : l’élection d’un parti Libéral du Québec majoritaire le 8 décembre. Je veux la paix, je veux du mouvement politique, je veux que les choses bouges en chambre…
… je veux que le PQ se refasse une beauté pour que dans quatre ans il revienne au pouvoir ou qu’il meurt…
vendredi 24 octobre 2008
Les coups de tête…. dans le mur
Après avoir discuté musique avec quelques uns d’entre vous, l’inspiration de ce billet « pre-weekend » m’est venue de Noisette Sociale et je l’en remercie. Il y a aussi un peu de Lutopium dans ce billet. En effet, nous parlions d’achat sur un coup de tête. J’en ai fait en masse dans ma vie, surtout du côté musical. Je voulais encore tenter l’expérience, sachant que presque 100% du temps, l’achat s’avérait heureux. Lutopium me suggérait du Philip Glass, suite à mon billet sur la musique électronique et minimaliste. Je connaissais cet artiste de réputation et j’étais curieux. Je savais que ça n’allait pas être facile, vu le catalogue plus qu’imposant de cet artiste.
J’ai donc été me procurer une valeur sûr : le dernier de Angèle Dubeau & La Pietà, qui rend hommage à ce pionnier du minimalisme. C’est un merveilleux disque et j’y reviendrai probablement plus tard. Par contre, lorsque je suis dans un magasin de disque, je vire fou. Je ne peux sortir qu’avec un album. J’ai donc décidé de pousser l’expérience plus loin et d’acheter un album de Philip Glass proprement dit (et au hasard): Music In Twelve Parts. Tout excité, je plante ce disque dans mon lecteur et me débouche une bouteille de vin, avec l’espoir que ce moment sera mémorable. En effet, il le fût. AU SECOURS! Je n’étais pas du tout préparé à ça. Mon coup de tête s’est transformé en mal de tête. Plus répétitif et minimaliste que ça, on ne joue que deux notes de façon aléatoire pendant 30 minutes. Ma pauvre bouteille de vin gaspillée et quelques structures hyper-répétées plus tard, je me suis résolue à le mettre de côté (bien loin) en me promettant de réessayer de comprendre ça un jour. En gros, c’est la même expérience que lorsqu’un disque vinyle saute. Écoutez un disque qui saute pendant deux heures et vous comprendrez.
AVIS : J’ai un peu exagéré ma critique, j’en conviens. Si vous voulez apprécier ce genre, il faut que le temps s’arrête et que votre rythme intérieur soit délibérément ralentit, à l’extrême. Seulement de cette façon pourrez-vous percevoir de minces variations qui s’échelonnent sur des périodes très longues. Mettez votre cerveau de côté et n’écoutez qu’avec votre corps en ne pensant à rien. Même le cœur n’a rien à voir la-dedans.
En résumé, je pense que la vitesse à laquelle notre société tourne aujourd’hui m’a fait complètement perdre cette possibilité de complètement faire le vide et de ralentir mon rythme presque au point mort. Même quand je dors, je suis plus actif que cette musique… C’est pourquoi, mon prochain coup de tête sera l’achat d’un livre de yoga. Au moins, Philip Glass m’a fait comprendre que je vis trop rapidement.
Pouvez-vous partager aussi des coups de tête qui n’ont pas eu l’effet escompté, mais qui au bout du compte, vous ont fait prendre conscience de quelque chose? Ce n’est pas obligé d’être un achat; ça peut être une situation ou un événement.
Bon Weekend (de coups de têtes)!
jeudi 23 octobre 2008
Abolissez la période de question!
Premier round (ça s’endure…)
Grossièrement, voici ce que j’y ai vu : Une fois passé l’ordre du jour, nous entrons dans la le débat d’une motion présentée par l’ADQ sur la mise en place d’un plan pour contrer les effets de l’économie chancelante qui nous affligera très bientôt. Oh surprise! Moi qui croyait m’endormir, malgré les longs discours pour justifier ce plan, les échanges subséquents étaient parfois musclés mais respectueux et efficaces. Par contre, on ne peut éviter les sempiternelles justifications du gouvernement en place (« nous avons déjà pris des mesures, nous avons fait ci, fait ça, vous n’avez pas etc…. »). La conclusion de ce débat s’est soldée, un peu plus tard dans la journée, par le vote positif pour accepter la motion et j’en fus fort aise. Un point pour le parlement.
Deuxième round (je suis presque KO…)
Or, après le diner, ce fut au tour de l’entrée du nouveau ministre de la santé, Yves Bolduc. Le protocole de la chose était nécessaire pour le parlement, mais pas pour le simple citoyen que je suis. J’ai dormi un peu. Ensuite, on annonce le départ du député de Notre-Dame-De-Grâce. C’est triste mais tout aussi ennuyeux. Ensuite, vint la fameuse période de questions. Ce fut d’une tristesse sans nom; Comme si les élus sortaient de la bienséance et entraient dans une arène. J’avais l’impression qu’ils jouaient à un jeu. C’est à celui qui jouera le mieux avec les mots qui gagnera. Au bout du compte, des questions furent posées, souvent pertinentes, parfois maladroites, mais aucune réponse satisfaisante n’en est sorti. J’avais l’impression d’assister à un épisode de la lutte du dimanche mais avec des lutteurs en veston-cravate. J’ai failli craquer et fermer mon ordinateur.
Troisième round (je suis amoché mais je survis…)
J’ai passé à travers et encore une fois, j’ai été surpris de voir que les exercices suivants semblaient faire avancer quelque chose. C’était en effet la période des motions et discussions sur les projets de loi. D’intelligentes interventions et réponses en sont sorties, particulièrement sur le système d’éducation et des commissions scolaires. Le tout s’est terminé vers 18hre. OUF! Un peu fastidieux mais intéressant. Or, tout ce qui s’est fait après la période de question s’est fait dans l’ordre et le respect et j’ai eu l’impression que les choses avançaient.
Le citoyens à-t-il gagné?
Ce n’est pas la première fois que j’assiste à la période de question. C’est vrai que c’est beaucoup plus vivant et près de l’actualité du jour. Mais jamais rien de vraiment constructif ne sort de cette période. C’est un moment ou les députés s’amusent. Il est évident qu’ils sont en récréation, juste à les entendre gueuler en « background » ou à sortir des phrases loufoques qui font souvent rire l’assemblée. De plus, je crois qu’une fois sur deux, à cause de leur manque d’expérience, ils n’avaient pas le temps de poser leurs questions ou de répondre car leur temps était limité et les micros se fermaient automatiquement. C’était pathétique. Par ailleurs, c’est à celui qui trouvera la formule assassine le premier. Quand je vois ça, moi aussi j’ai juste le goût de dire : « Heille! Arrêter de vous amuser à débattre sur des niaiseries! Ce n’est pas le temps de peaufiner l’art de la rhétorique et de la langue de bois! Ce n’est pas pour ça que je vous paye! ». Ainsi, je plaide fortement en faveur de l’élimination de la période de question, si divertissante soit-elle. Je ne veux pas que le gouvernement me divertisse, je veux qu’il travaille sur les dossiers. Je ne veux pas que vous vous donniez de « l’exposure » médiatique. Cette période est de la pâtée pour les « journaleux ». Je veux que vous fassiez avancer les choses et la période de question ne fait rien avancer. L’élimination pure et simple de la période de question permettrais à nos député de siéger plus facilement et longuement aux différentes commissions ou aux débat structurés autour d’une motion ou d’un projet de loi. Ça c’est efficace et productif.
Comment fait-on pour réaliser cette demande, au-delà du besoin de conserver les traditions? Quelqu’un vois un avantage à la période de questions? Expliquez-moi car je ne comprends pas.
mardi 21 octobre 2008
L’enfer des anges de l’enfer
Note : Le plus bas degré de l’Enfer et donc le plus chaud, c’est l’Hêwîiyè, l’Abîme, où les fraudeurs séjourneront pendant des siècles (selon le Coran).
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Le président de la chambre de la cacophonie
Juste un petit mot (après cette petit histoire de vertu contre les Hells Angels) pour signaler que Jean-Marc Fortier, leader du gouvernement à Québec ne réalise pas la chance que l’on a d’avoir un président de la chambre qui proviendrait de l’opposition. Il parait que ça fait depuis 1878 que cela n’est pas arrivé. Enfin, la situation de gouvernement minoritaire devient un peu inconfortable pour Jean Charest et ses apôtres. Il me semble qu’un gouvernement minoritaire veut dire aussi, concession. Ainsi, je plaide pour la nomination de François Gendron du PQ comme président de la chambre. Voilà une occasion en or de voir si l’équipe de Charest a vraiment le désir de faire fonctionner ce gouvernement, malgré que le président provienne de « l’autre côté ». C’est très intéressant comme situation.
lundi 20 octobre 2008
Écouter « du quétaine » et mourir
Le suppôt défroqué
Cependant, j’écoute encore parfois, et avec plaisir, du Mastodon et ses innombrables clones, je savoure encore les bons vieux Venom et leur guerre au côté de Satan, sans oublier mes meilleurs de tous, Atheist et leur technique progressive imparable.
Mon iPod à moi
Or, la vie suit son cours « normal », la famille s’installe et les « messes noires » deviennent très rares, voire reléguées aux oubliettes. Comme je suis une personne très éclectique musicalement, j’ai toujours collectionné plein de curiosités et des vieilleries qu’il fait bon se procurer en vinyle, juste pour vivre le « trip » de regarder une pochette de plus de 3 pouces carré et de faire vraiment attention à l’objet lui-même.
C’est pourquoi, depuis quelques semaines déjà, j’ai ressorti des « records » de mon antre pour le plus grand plaisir de mes oreilles et de mon corps vieillissants. Finalement, j’ai vu la lumière. Je crois que je suis un quétaine qui s’ignorais et je fais aujourd’hui ma sortie de placard. Entre les sillons du Saint-Laurent de André Gagnon, les variations minimalistes d’un Brian Eno sur « Plateaux of Mirror » et la plus que fredonnable Ginette Reno avec le tube « J’ai besoin d’un ami », mon cœur balance. C’est avec un immense et refoulé plaisir que les galettes noires s’empilent sur ma table tournante depuis quelques weekends, comme pour quelqu’un qui a retrouvé l’amour, le vrai. Exit la honte et la fausse pudeur. Maintenant, je cris haut et fort mon amour pour les musiques d’ascenseurs, les refrains de bars karaoké et pour les mélodies à l’orgue Hammond de Lucien Hétu.
On se moque?
Toutefois, ne croyez pas que l’ombre d’un sourire narquois ne peut se dessiner sur mon visage extatique lors de l’écoute de l’œuvre de Nicole Martin ou de Patrick Zabé. Car c’est bien là où est le plaisir. Le rire que peut me procurer les textes et les intonations de ces hymnes, témoins d’un temps passé, n’a pas de prix. Or, ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas peur de la dérision. C’est pourquoi, si vous voyez un hurluberlu perdu dans le trafic avec les vitres baissée qui chante à tue tête « Une Chanson Italienne » de Alain Morissod ou qui écoute MC Gilles à plein volume, ne riez pas, c’est probablement moi qui vis pleinement son « kétainisme ».
* Chromeo – Fancy Footwork
* MSTRKRFT – n’importe lequel album est savoureux…
* The Lost Fingers – Lost in the 80’s (voir ma critique ici)
* Electric Six – Fire (voir et entendre leur plus grand succès ici)
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mercredi 15 octobre 2008
Que faire de ce blogue?
J’ai l’intention de garder son côté généraliste et de n’aborder que de sujets légers et ludique comme la poésie, la musique, la télé, les films etc. On verra. Il est appelé à être moins utilisé (donc moins fréquenté), mais offrira un espace plus personnel à mon côté ultra-éclectique. C’est peut-être aussi une opportunité pour moi de changer pour Worpress.
En attendant que je passe à l’action, ce site est appelé à changer un peu de vocation. Vos suggestions sont les bienvenues.
À +
Sir Seb
mercredi 8 octobre 2008
Le jeu des prédictions
N'oubliez-pas le débat de ce soir à la Cité-Des-Jeunes de Vaudreuil et le débat de RDI demain.
NOTE: Ne vous en faites pas, je commence aussi à être las de cette campagne. J'ai hâte de revenir aux choses sérieuse comme la lecture d'un roman Harlequin (ouais...), la poésie, les enfants ou la musique; des choses de citoyen ordinaire quoi!
Ciao!
Sir Seb.
mardi 30 septembre 2008
Vaudreuil-Soulange en vidéo sur CPAC!
De plus, vous y trouverez un carnet sur ma présence à un événement du Parti Vert. J'y parle aussi de Meili Faille qui a une présence sur Facebook.
Enfin, j'ai publié hier un topo sur l'Île-Perrot et ses quatre villes.
Bonne lecture!
vendredi 26 septembre 2008
Michael Fortier m'enlève le "droit" de penser...
Vous voulez savoir, au delà de la caricature, comment et pourquoi Michael Fortier m'enlève ce droit?
Aller lire mon dernier article en cliquant juste ici (ou comme toujours, en cliquant sur la bannière Vaudreuil-Soulange à droite).
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N’oubliez pas les deux débats qui auront lieu dans Vaudreuil-Soulange le 3 et le 8 octobre prochain ! Tout nos candidats locaux seront de la partie. Je filmerai l'événement spécialement pour l'occasion.
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En terminant, ceux pour qui ça intéresse de mettre une voix (et une pensée) sur un visage en dehors des pancartes électorale, écoutez la Première Chaine après le débat des chefs de mercredi soir prochain. En effet, madame Brigitte Legault sera panéliste pour l’après débat à la radio.
lundi 22 septembre 2008
Michael Fortier crache en l'air... et vous savez la suite
De plus, j'ai fait l'analyse de la ville de Vaudreuil, afin de cerner le type d'électeur qui s'y trouvent et la tendance non scientifique de l'électorat, juste pour le fun.
Nous vaincrons!
lundi 15 septembre 2008
Les nouvelles de Vaudreuil-Soulange, 15 sept. 2008
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Pour ceux que le dossier "Denis Coderre vs immigration illégale" intéresse, il y aura la principale intéressée sur le sujet, madame Marie-Claude Montpetit, à CIBL dans les émissions de 9hre et 13:00. Vous pouvez prendre connaissance du sujet juste ici.
lundi 8 septembre 2008
La campagne fédérale dans Vaudreuil-Soulange : C’est parti!
Afin de bien faire la séparation entre les sujets plutôt généraux de ce blogue et les élections fédérales 2008, j’ai créée un autre blogue pour les fanas de politique régionale avec le fédéral comme toile de fond, en particulier celle du comté de Vaudreuil-Soulange. Vous y retrouverez également les grandes lignes sur les chefs ou les événements majeurs de la campagne. Vous pouvez y accéder en cliquant ici ou en cliquant sur la bannière correspondante dans la marge.
Il me fera plaisir de vous y voir, si le fait de suivre les péripéties de Michael Fortier, Meili Faille et Brigitte Legault entre autre, vous titille un peu. Ainsi, mes commentaires sur la politique fédérale se feront dans l’autre blogue pendant la campagne électorale. Ce blogue ci reste actif pour tout autre sujet.
Bonne campagne fédérale 2008!
vendredi 5 septembre 2008
De la musique pour les entrailles
De quoi parle-t-on au juste?
Dans le but de restreindre un peu la sphère extrêmement large de la musique électronique, je m’en tiendrai seulement à l’univers de la musique minimaliste ou dite « de bruit » créée par un équipement électronique où l’humain en est l’architecte plus que le créateur. L’idée de ce billet m’est venue lors d’une récente discussion avec un autre blogueur. Voici ce qu’a dit mon interlocuteur et qui m’a inspiré le texte qui va suivre :
« En ce qui concerne Mutek et des shows de “variation sur une même note”, personnellement, je crois que c’est partie prenante du phénomène de contre-culture. Ou de sadomasochisme. J’ai déjà fait moi-même partie des trippeux tous azimuts de musique Électro, mais quand la musique vient me remuer désagréablement les entrailles et me fait vibrer à des endroits qui ne me sont pas agréables, je ne me force pas à aimer ça parce que c’est autre chose que de la pop.
La musique est comme un médicament pour la toux. Les pop-lovers aiment le triaminic au bon goût de cerise, les “underground-lovers” prennent du Buckley et font de jolis rictus en disant que c’est bien meilleur.»
Pourquoi ce dédain ?
La réponse peut se trouver à plusieurs niveaux. Mon collègue blogueur cité plus haut résume la pensée populaire face à cette musique. Voici donc une tentative d’explication sur les raisons des haut-le-cœur probables face à cette forme d’art :
*La musique électronique minimaliste (comme dans l’art abstrait) force l’auditeur à se positionner ailleurs que dans la zone de confort cérébrale excitée par l’art.
*Tout ce qui sort des sentiers battus est plus difficile à assimiler que ce qui à déjà été analysé ou perfectionné depuis plusieurs années par des musicologues, artistes ou experts.
*Au premier abord, sans pour autant utiliser le mot sadomasochisme, il faut être enclin à subir un certain inconfort parce que l’inconnu inquiète et ne s’apparente souvent qu’à bien peu de chose sur lesquels nous pouvons nous référencer ; tout au plus certaines images connues peuvent survenir pour forcer une analogie. C’est un mécanisme de défense normal du cerveau. Pour faire une corrélation simple, la première loi de la nature nous dicte qu’il est normal d’hésiter lors d’une dépense d’énergie aussi simple que pour percevoir les petites odeurs de fruits cachées à travers un amalgame souvent amer et acide comme celui du vin ou de la bière; d’où la popularité des breuvages sans corps ou sans goût comme « POORS LIGHT ». Le réflexe général demande de rester au niveau du rafraichissement (1er niveau) et non de s’immiscer dans la découverte ou vers le développement des sens (2ieme niveau); ce qui demande un plus grand effort.
*Enfin, cette musique donne l’impression de rien apporter de valable à l’auditeur. De plus, il y a cette perception que parce que quelqu’un se sert de la technologie comme outil pour créer en fait de l’art illégitime ne faisant pas partie des méthodes classiques bien établies de créations (surtout si l’ordinateur fait le gros de l’ouvrage comme pour l’IDM).
Qu’est-ce qui pousse un humain bien constitué à aimer écouter des bruits ?
Aujourd’hui, tout est défini en frontières. Chaque chose doit être contrôlée, cartographiée, étiquetée et formatée selon une « normale ». Il y a, dans le monde populaire, un besoin immense de références rassurantes. Cette affirmation peut trouver une explication dans la théorie de Carl Friedrich Gauss et sa distribution Gaussienne. Il n’est pas farfelu de penser que le but de la musique électronique minimaliste est d’explorer ce qu’il y a au-delà du 3sigma et même plus loin. Cependant, l’infiniment grand ou l’infiniment petit tend à se rapprocher de l’abstrait, malgré une grande volonté scientifique de tout expliquer. C’est comme si notre propre attitudes face à la vie effrénée ne pouvait dépasser les limites du tangible, de peur de se tromper ou de se casser la gueule.
Or, l’artiste électronique rend organique ce qui est intangible et souvent placide ou morne. Il met en perspective les perceptions floues. Cet art donne accès simultanément aux microcosmes et macrocosmes; tout dépend de « l’angle de vision » de l’auditeur. Il n’est pas question ici de briser les barrières de l’originalité ou de remuer quelques souvenirs tendres avec des chansons commerciales ou rose-bonbon. En effet, la musique électronique, dite de bruit, est dirigée vers une autre partie du cerveau, pour ne pas dire vers d’autres organes du corps. Ceci en fait donc une expérience sensorielle aux multiples effets qui sollicitent corps et âme. Pour certains, cette musique soulève un émerveillement envers la machine, car nul être humain ne peut produire un tel assemblage ou une modulation de la sorte. De plus, ces élégies peuvent s’apparenter à un mantra et ainsi dégager un effet de relaxation et de bien-être. Enfin, le défi est de forcer un lien entre l’effet que procurent les musiques qui touchent le cœur (souvent la musique structurée) et la réflexion que demandent les musiques progressives et de virtuoses.
Comment l’apprécier alors ?
La première recommandation serait de s’ouvrir l’esprit et de ne pas tenter aucun rapprochement avec le réel. Il faut comprendre que ce genre de musique veille à créer des atmosphères par une visualisation spatiale des sons. Ensuite, il faut avoir quelques suggestions. Ce que je m’empresse de vous faire. Sachez que ce monde est extrêmement vaste (et sous-terrain). Ce que je vous propose plus bas ne fait qu’effleurer la surface de la musique minimaliste.
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Mon incursion dans le monde de la musique minimaliste s’est faite lors de mon premier visionnement du film 2001, Odyssée de l’espace. Nous pouvons retrouver dans la trame sonore du film des extraits du compositeur Gyorgy Ligeti. Sans pour autant être technologique, l’essence même de l’harmonie tonal de ses œuvres sont à mon sens à la base de la création minimaliste électronique. Ligeti à su créer des atmosphères en jouant avec les textures et les déphasages sonores qui frôlent la diatonique. Ce compositeur est donc une bonne porte d’entrée dans l’univers de la musique concrète. Je suggère particulièrement ses œuvres chorale (ou musique pour assemblage de voix…)
Vient ensuite un pionnier comme Pierre Henry, que j’ai découvert il y a environ 15 ans avec l’album « Messe pour un temps présent ». Au-delà du grand succès « Psyche Rock », on y retrouve des petits bijoux de musique minimaliste et concrète créées avec des instruments électroniques analogiques (et archaïques). C’est un « must » pour ceux qui veulent s’initier à la musique électronique d’un autre temps, soit avant même ma naissance.
Plus près de nous, j’ai découvert durant le festival MUTEK 2008 un technicien Islandais nommé Ben Frost (en première partie de Christian Fennesz). Sa musique rassemble les sons de guitares modulées, de « tape deck » avec cassettes recyclées et divers instruments électronique connecté à un ordinateur portable. Son dernier opus est le summum du crescendo minimaliste. Avis aux claustrophobes, vous aurez parfois la sensation que le monde se rapetisse autour de vous. Hallucinant.
Je ne peux passer sous silence le majestueux Delirium Cordia de Mike Patton et ses acolytes de Fantômas. Un pur régal organique et apocalyptique de 45 minutes (les 27 minutes restantes sont sans grands intérêts parce que ce n’est que le bruit que ferait une aiguille sur un disque au bout du sillon…)
Enfin, plus près de nous, au Québec, il y a un artiste que je découvre à peine mais qui fera sûrement gronder mes haut-parleurs encore longtemps, Hugo Girard alias Vromb. En effet, ses travaux « Jeux de Terre » et « Mémoires Paramoléculaires » vous feront comprendre, à défaut d’apprécier, ce qu’est la (bonne) musique minimaliste et « bruitale ».
Bonne découverte (pour ceux qui se sont rendu jusqu'ici...)!
mardi 26 août 2008
L’Aile Démagogique du Québec, souvent nommée l'ADQ
L’ADQ est en caucus pour préparer la prochaine rentrée parlementaire. Il n’en fallait pas plus pour Mario Dumont et sa clique démagogue pour faire une sortie qui reprend la même façon de faire qu’il y a deux ans, soit flatter le peuple dans le sens du poil en jouant sur la peur et les duplicités populaires, comme en fait foi cette sortie de Éric Caire (voir page 4 du lien précédent pour des détails savoureux sur ce député coloré) avec un retour aux petites politiques remâché et inutilement régurgité maintes fois sur l’emplacement du nouveau CHUM.
Un des principes que j’essais de maintenir dans mes carnets ou interventions dans d’autres blogues est de garder un regard critique, interrogateur ou observateur, tout en essayant d’aller au-delà de quelques fibres plus apparentes qui guident parfois ma pensée politique. Mais dans le cas de l’ADQ, c’est assez difficile; premièrement parce que ce parti n’est que la copie conforme de la méthode populiste des Conservateurs fédéraux et des politiques de Stephen Harper. Deuxièmement parce que ce parti en en apparence l’affaire d’un seul homme, Mario Dumont. Il vient encore d’en faire la preuve avec sa sortie simpliste contre les écoles publiques et ce qui s’est passé à Montréal-Nord. Un collègue commente d’ailleurs cette sortie avec justesse dans un de ses carnets. Cependant, il permet parfois à des Sébastien Proulx ou autres fantoches de s’exprimer sur des sujets aussi passionnants que le choix d’un président de l’assemblée nationale ou sur l’appui d’un quelconque parti fédéral dont l’exercice électoral est imminent. Cette apparente liberté offerte à ses apôtres cache un malaise car est probablement la réponse aux raisons de la démission récente de Sylvie Tremblay, jadis figure relativement importante à l’exécutif du parti.
Mais qu’est-ce que l’ADQ au fond? Voici quelques points, qui reflètent une perception grandissante un peu antipathique face à ce parti qui se perd trop souvent en conjecture.
* Une bonne opportunité mal dirigée : L’ADQ, sous la gouverne de Mario Dumont existe au départ grâce au rapport Allaire et aux conclusions de la commission Bélanger-Campeau sur la constitution canadienne. L’échec du lac Meech à donné des munitions aux Libéraux déçu et à permis la création de l’ADQ et de son idée plus autonomiste qui a su se développer au fils des ans. Par contre, l’attitude de Dumont à transformer une idée au départ intéressante en ramassis imprécis d’idées adaptée au goût du jour et selon l’humeur de l’opinion publique démontre un manque de vision et de leadership.
*Il y a une idéologie droitiste vacante au Québec? Remplissons simplement le vide! : Il y avait en effet une tendance souvent heureuse mais parfois pernicieuse au Québec depuis l’arrivée du PQ au pouvoir en 76 : L’émancipation de l’étatisme et du néo-libéralisme ayant pris toute la place dans l’opinion publique jusqu’à très récemment, il était inévitable que le vide laissé un peu plus à droite se remplisse un jour ou l’autre. C’est l’ADQ qui l’a comblé, maladroitement et de façon souvent tendancieuse. Comment se servir des effets pervers du 11 septembre? Demandez à Mario Dumont. Il a la recette parfaite, avec ces remarques parfois frôlant les sermons dogmatiques de Bush et de Harper.
*Une bouée pour une jeunesse blasée et désillusionnée : Ils ont su, par un discours populaire et en ayant en ses troupe des jeunes, souvent opportunistes, donner une image de changement mais qui, au fond, ne fait qu’appuyer les discours rétrograde mais se cachant derrière une façade réformatrice inspirée de la doctrine néo-conservatisme si populaire chez les Républicains Américains.
*Une apparence dictatoriale et quelques manipulateurs déguisés : Il convient à un parti politique et à ses membres de maintenir un propos cohérent et en lien avec la ligne de pensée du parti. Dans le cas de l’ADQ, cette ligne de parti est mince et peu étoffée. Ce qui à poussé l’éternel chef et parfois à quelque commandos (et d’autres cellules militantes sans expériences) à expérimenter un contrôle sur certains membres et alliés depuis que la popularité de l’ADQ s’est accrue. L’apparente liberté d’expression affichée lors de son dernier conseil général de 2007 s’est finalement soldée par la sortie expresse d’un plan vert incomplet et maladroit dont on attend toujours les détails financiers. Sans vouloir répéter ma dernière sortie contre le fonctionnement de l’ADQ, l’apparence de sérénité est trompeuse et ne sert qu’à camoufler une désorganisation des idées en tentant de démontrer que l’ADQ écoute et veut prendre action.
*Un autonomisme revampé? : En ressortant le précepte autonomiste de la garde-robe poussiéreuse de l’ère Duplessiste, Mario Dumont essai de rejoindre la tranche de la population qui tergiverse entre l’indépendance du Québec et ceux qui se love dans le confort fédéraliste d’Ottawa. Or, en se positionnant comme le parti des laissés pour contres, l’équipe Dumont se place constamment dans une position fragile car l’humeur des électeurs est très volatile, d’où l’image de girouette que projette le leader adéquiste. Cette propension à la flexibilité intellectuelle s’assoit sur un concept de l’époque de la grande noirceur et profite de la mémoire courte des gens pour promouvoir une illusion de changement, mais qui au bout du compte sont des idées veillottes.
En somme, c’est avec une apparence d’image jeune que l’ADQ tente de monter dans l’estime des québécois. Par contre, les idées sont peut-être trop copiées sur certaines politiques Américaines ou sur la pensée de droite qui demande, entre autre, plus de contrôle sur l’immigration, l’éducation, le légal et la sécurité, tout en essayant de profiter des bienfaits du fédéral. Nous assistons à l’émancipation d’un parti qui se star-académifie, selon l’humeur de la populace. Ce genre d’attitude ne dure qu’un temps, comme n’importe laquelle star du show-business. Voulons-nous d’un gouvernement qui s’adapte tel un caméléon aux humeurs du temps, ou bien d’un gouvernement qui fait avancer la société québécoise sans user de démagogie?
jeudi 21 août 2008
Vous êtes dans le piano
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Nous sommes maintenant à des lieux du royaume kitch de Richard Abel. En fait nous sommes dans un univers enfumé et mélancolique. Nous sommes littéralement dans le piano de Gonzales (Jason Beck). La beauté de cet œuvre n'est pas dans son originalité mais réside plutôt dans l'ambiance ultra feutrée et la douceur blanche des mélodies. Nous sommes presque invités dans le salon de Claude Debussy ou de Satie. Ce producteur canadien exilé nous montre ici son talent de pianiste aérien et festif avec "Solo Piano".
Le voyage que nous propose Gonzales, à travers seize courtes élégies musicales, est couvert de grosses ouates et de pénombres réconfortantes. Certaines pièces nous transportent dans le Montmartre d'Amélie, dans le cirque du grand Zampino ou au Birdland de New York. Nous sommes si près de l'instrument que nous pouvons parfois entendre les doigts du pianiste heurter l'ivoire blanc et noir. C'est une musique suggestive au possible, où il est facile de se réfugier pour inventer histoires folles et univers lubriques.
Soyons honnête; cet opus n'a pas nécessairement besoin d'une écoute très attentive. C'est justement ce qui rend la vie utile du disque bien au-delà du simple CD, comparativement à ce que nous offre la majorité de ce qui se retrouve en palmarès. En fait, le dernier de Gonzales est intemporel et apatride musicalement. Certains oseront qualifier ce long jeu de jazz minimaliste ou même de postiche impressionniste. Oui, il y a similitude. Par contre, la beauté de "Solo Piano" demeure dans l'oubli du temps lors de l'écoute. Les notes nous bercent simplement et sans pudeur. Que vous soyez au travail, au coin de lecture ou au fourneau, cette œuvre transporte, berce et libère du carcan quotidien. Il faut juste savoir écouter, que ce soit attentivement ou non.
mercredi 20 août 2008
Le Harper à deux bouches
Le Lac Athabasca, en Alberta, regorge d’espèces de poissons fringants et appétissants. Ce lac, bien situé en aval d’une des plus grandes sablières énergétiques du monde, tient sa renommée grâce au fameux spécimen, le Harper à deux bouches, parfois appelé, le John Baird aux yeux d’or, à cause de sa soif insatiable pour l’or noir provenant des sables bitumineux et de ses résidus d’exploitation. En effet, le Lac Athabasca sert de filtre naturel pour les travaux sans vergogne de l’homme effectués en amont. Qu’à cela ne tienne, le Harper à deux bouche (et aux yeux d’or) à su s’acclimater à cet environnement hostile en se développant une capacité pour dire une chose par une bouche, pendant que l’autre bouche en dit une autre. Il se permet ainsi de s’adapter aux énormes différences culturelle entre les provinces du pays dont il fait parti. Sachant que deux bouche valent mieux qu’une et par cette mutation, le Harper s’autorise à hameçonner le plus de pêcheur possible lors de la fraie qui le fera parcourir le pays de long en large l’automne prochain, en quête du « poissons électeur».
Pour plus de renseignements ou pour commenter sur le Harper à deux bouches, veuillez communiquer avec le ministère de l’environnement à l’adresse suivante : http://www.johnbaird.com/
Il est toujours possible de connaître l'origine de ce beau spécimen à l'adresse suivante: http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2008/08/19/003-poisson-2-bouches_n.shtml
(Cette capsule est payée par la fédération canadienne de la faune et toute sorte de commanditaire plus obscure les uns que les autres)
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mardi 19 août 2008
Ma première Place des arts… municipaux
La préparation
Je me suis pointé bien candidement, sans trop savoir à quoi m’attendre et sans grande préparation. Jadis, j’avais déjà lu quelques procès verbaux en temps (très) perdus, afin de m’initier au charabia de la législation municipale. Ces procès verbaux ont été peu efficaces sur le pouvoir d’exciter ma fibre politique; d’où la constante résurgence de la fameuses maxime : « J’ai d’autres choses à faire que d’assister aux séances du conseil municipal… » . Or, c’est avec la crainte du puceau que je suis entré dans la salle sans âme. Malgré les vacances estivales, il y avait tout de même au-delà de 20 personnes qui attendaient nerveusement leurs cinq minutes de gloire. Afin de me fondre dans cette faune aux dents acérées, je n’avais que pour parures un crayon et un carnet. J’étais ainsi prêt à entendre (et noter pour le bien de ce blogue) les doléances de mes concitoyens.
Que le spectacle commence
À ma grande surprise, il n’y a pas eu de moment de prière ou de moment de réflexion au début de la séance. Pas d’accommodement inutile ou de catholicisme exacerbé à la Jean Tremblay, clownesque maire de Saguenay. De toute façon, une prière, ou un moment de silence aurait eu un effet analgésiant sur les intervenants qui se préparaient à entrer sur scène lors de la première période de question (la partie la plus intéressante de la soirée). J’accorde ici, à la manière d’un Dumbledore, un point aux élus municipaux.
Or, j’ai eu droit, dès le début, à une histoire de vidange enlevante et passionnée; le genre d’histoire qui démontre la complexité du fonctionnariat municipal, en ce sens qu’une compagnie de détritus ne ramasse pas les vidanges d’un groupe de citoyen lorsqu’elles sont déposés à la frontière de deux villes. En effet, les deux compagnies pensent que c’est à l’autre d’en disposer. Malgré le discours enflammé du citoyen, qui était à la hauteur d’un indigné au FM parlé de Montréal, les conseillers ont été très respectueux et ont écouté le pugiliste jusqu’au bout, parfois même en opinant du bonnet! Il y a même eu un vent de résolution de problème qui s’est pointé. C’est peu dire comment je suis impressionné. Mon cynisme envers les élus municipaux a commencé à en prendre pour son rhume. J’accorde ici un deuxième point à la gent municipale. Ainsi, les minutes passèrent et les intervenants aussi. J’ai pu, par exemple, ouïr les complaintes de citoyens mal informés sur le développement potentiel d’un concessionnaire automobile derrière leur quartier (des citoyens genres « pas dans ma cours SVP »). J’ai aussi entendu des questions très courtes qui auraient pu être répondu simplement en appelant à la ville (c’était un peu pathétique). Malgré le petit nombre de badaud, l’auditoire était hétéroclite à souhait et respectueux de la bienséance. Vais-je voir de l’action?
Est-ce qu’on m’en passe une vite?
L’action devra attendre encore un peu. Après la première période de question, ce fût le moment du charabia légal, le temps de la valse des autorisations spéciales, des approbations de subventions diverses et d’octroi de contrat ça et là (comme le déneigement des rues… oui déjà…). Une bonne proportion des citoyens présents ont dû quitter la salle pour cause « d’endormite » aigus. J’avais du mal à suivre et je me demandais légitimement si je me faisais passer des petites vite à la vue de tous ces amendements à quelques budgets mal évalués au départ.
De l’usage de la démocratie locale
C’est ainsi que la deuxième période de question revenait à l’ordre du jour, sans grands remous. Le moment fort de l’assemblée est apparu à la toute fin, lorsque l’un des conseiller a fait une remontrance aux deux journalistes locaux présents, entre autre pour divulgation de fausses informations. Ce conseiller, dont j’oubli le nom, mais que je surveillerai de plus près la prochaine fois, à mentionné à quel point l’usage de la démocratie par les citoyens fait défaut. Pour bien illustrer son propos, ce dernier faisait état du fait qu’une de ces journalistes a mentionné dans son article polémique quelques plaintes de citoyens mécontents par rapport à l’implantation probable d’un concessionnaire Honda entre le Château Vaudreuil et le rond point de la voie de service de la 40 est. Ayant reçu plus de 60 appel de citoyens inquiets ou mécontents directement à sa résidence, le conseiller s’était préparé au pire lors de la séance où j’étais présent. Ce conseiller à pu constater que, malgré ses invitations, seulement 2 citoyens ont mentionné de façon officielle leur inquiétude face au développement de la bande de terre susmentionnée. Je ne peux qu’adjoindre ma voix à ce fougueux conseiller et soulever le fait que la majorité des gens sont capable de se plaindre dans un semi-anonymat, mais lorsqu’on leur demande d’utiliser les canaux officiels de la démocratie municipale pour faire valoir leur point de vue, c’est le silence, c’est le néant. On se demande alors pourquoi les choses se font sans notre consentement… J’accorde encore un point de plus au conseil de ville (et beaucoup de points en moins pour les citoyens).
Un cynisme difficile à enrayer
Cependant, il y a place à amélioration. Toute cette mascarade du conseil de ville cache certains vices. Par exemple, si nous voulons contester un projet, les votes sur les projets de la ville se déroulent souvent au beau milieu de la journée, à des heures qui ne conviennent qu’aux têtes blanches de notre patelin. D’un côté, on nous dit de se présenter en grand nombre au conseil de ville, mais de l’autre, les outils proposés ne sont accessible qu’à une minorité. Face à ce constat, comment ne pas y voir une manipulation de la part des élus, afin de minimiser l’opposition? Vu la teneur plutôt estivale de cette séance du conseil de ville (le maire Pilon et deux autres conseillers étant en vacance), je me promets de retourner visiter mes élus locaux cet automne et ainsi parfaire ma compréhension des arts… municipaux… et ainsi voir si on peut avoir la piqure pour la politique municipale et ses dossiers de voiries...
vendredi 8 août 2008
Comment combattre cet été morose
Premièrement, je vais me délecter de l’art de Moebius et Jodorowski en m’immergeant dans le monde de « L’Incal ». Mélange de science-fiction, humour, sexe, violence et surtout «anticipation». Un univers monté de toute pièce qui me sortira assurément de la pression quotidienne de la R&D.
vendredi 1 août 2008
« Support our troop! qu’y disaient »
On nous enrôle de force
Lorsque je fais le décompte des morts militaires canadiens qui s’additionnent, on peut se demander légitimement où nous en sommes avec cette « guerre ». Est-ce que le but premier, comme l’explique si bien le site web de la défense nationale, est respecté? Entrons-nous discrètement dans une escalade de violence dont les armées perdent le contrôle? La pression de l’OTAN (autant dire des États-Unis) s’est élevée d’un cran depuis un an. Les Talibans semblent avoir repris des forces et la paix ne sera pas réinstaurée en 2009. Peu importe qui gagnera les prochaines élections, comment le premier ministre du Canada de 2009 pourra justifier un retrait des troupes? La défense nationale était parfaitement au fait de ces possibilités et le gouvernement se servira de la situation actuelle pour solliciter un délai de mission supplémentaire. Bon nombre de Québécois étaient d’accord pour apporter de l’aide dans les infrastructures ou pour un transfert d’expertise de la démocratie nationale, mais pas de jouer à la police en lieu et place des Américains, sous prétexte qu’ils en ont plein les bras dans le bourbier d’Irak. Malheureusement, nous avons été bernés par la façade du bon militaire Canadien qui pensait sauver le peuple Afghan en 5 ans. Il est maintenant trop tard pour reculer, le Canada doit finir ce qu’il a commencé. Pour vous en convaincre, veuillez lire le reportage paru aujourd’hui sur SRC Internet. Imaginez seulement la réputation du pays si nous annoncions notre retrait dans de telles conditions. Certains diront que ça ne nous touche pas, ici au Québec. Que cette histoire est de la faute du ROC et de leur mentalité guerrière. À ce que je sache, nous faisons encore parti de ce maudit pays. Tout ce que fait le Canada nous éclabousse. De plus, aux yeux des autres pays de l’OTAN, le Québec ne pèse pas lourd dans la balance internationale. Enfin, pas encore…
Une idéologie impossible à soutenir
J’ai la conviction que le problème de l’Afghanistan ne peut pas être réglé par des méthodes occidentales, que ce soit pas l’éducation, les infrastructures ou par l’enseignement d’une méthode de gouverner. Nous arrivons avec nos gros sabots, notre vérité et nos dogmes dans un pays qui ne connaît rien à la culture occidentale. Sous prétexte de mettre fin au régime des Talibans, les opérations militaires ressemble de plus en plus à une croisade. Comme celle perpétré par diverses nations sous la gouvernance Chrétienne du moyen âge. Encore une fois, l’OTAN et le Canada font fausse route. Pourquoi ne pas se concentrer à diversifier l’agriculture au lieu de laisser faire (ou pire détruire sans avertir) la culture du pavot qui infecte le pays tout entier. N’y aurait-il pas un double discours sous cette inaction face à la production de drogue de ce pays? Les méthodes d’apaisement doivent être revues. Mais ce n’est pas demain la veille que l’on verra un changement de cap de la part des militaires. C’est plus le fun et facile d’utiliser des chars d’assauts et des mitraillettes que de travailler à améliorer les conditions de base d’un peuple en désespoir. De toute façon, nous n’en viendront pas à bout des Talibans. Autant changer de stratégie.
Si la vie vous intéresse
En toute honnêteté, au départ, j’ai peu d’empathie pour les militaires qui s’enrôle dans l’armée. J’imagine qu’ils doivent le faire en toute connaissance de cause. J’imagine aussi qu’ils savent qu’ils s’exposent à la possibilité d’être envoyés dans les zones conflictuelles de la planète. Par contre, une fois mis devant un fait accompli, il serait malhonnête de ne pas avoir au moins une pensée pour ces gars et ces filles qui, sans nécessairement l’avoir voulu réellement, sont exposé à des conditions de stress souvent insoutenables. Or, je n’apposerai pas cet hideux autocollant qui clame de supporter nos troupes sur ma voiture. Par contre, je ne serai pas celui qui s’opposera à une extension de la mission Canadienne. Je serai plutôt celui qui critiquera les méthodes actuelles pour parvenir à une stabilisation de l’Afghanistan; et nous somme loin de la panacée.. Alors, quand « la vie nous intéresse », même celle d’un militaire inconscient (ou trop patriotique), il est mieux de supporter ces pauvres âmes. Surtout lorsqu’elles reviennent de l’enfer.
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Enfin pourquoi ne pas envoyer directement vos recommandations à la défense nationale? Par contre, il ne faudra pas s’attendre à une réponse ou à un changement de cap de l’armée parce que vous avez écrit à cette adresse. Mais qui n’essaye rien, n’a rien.
info.afghanistan@international.gc.ca
mardi 29 juillet 2008
Le premier test de Michael Fortier
Personnellement, cette petite sortie en Suisse ne donnera pas plus de crédibilité à ce non-élu du gouvernement Conservateur. Même si les dés étaient pipés en ce qui concerne sa position vers le protectionnisme de notre industrie agricole, Michael Fortier n’aura pas su démontrer sa valeur come représentant de nos intérêts dans la communauté internationale. Dans le fond, il doit être très heureux que les négociations aient achoppées. Il pourra ainsi se cacher derrière une décision qui n’est pas sienne, sans pour autant endommager l’image positive que le Canada tente de soutenir, soit l’adhésion à une libéralisation du commerce. Seule note positive : Michael Fortier mentionne la chose suivante : «On va voir une poussée d’ententes bilatérales pour tenter d’accomplir par nous-mêmes ce qu’on n’a pas réussi en groupe»
En conclusion, il devra être plus clair sur sa position envers nos méthodes d’échange de bien avec les autres pays lors des prochaines élections, car il semble un peu trop ménager la chèvre et le chou dans ce dossier. Saura-t-il user de plus de leadership? Seul le temps le dira. Et je serai aux premières loges pour surveiller ce personnage qui aspire encore à la légitimité politique, même après plus d’un an au sein du gouvernement minoritaire.
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vendredi 25 juillet 2008
L’industrie du disque souffre (mais c’est de leur faute)
Le pirate
Je l’avoue, mes premières années digitales se sont passées dans l’illégalité. Par contre, comment semoncer un maniaque qui se sent comme un enfant dans un « Jouets, c’est nous » devant toute cette disponibilité et cette facilité déconcertante? Par contre, l’industrie du disque me rappelait mon statu de pirate à grand coup de pseudo-projet de loi et de menaces de poursuites lancée à tout vent dans les médias. J’étais parfois dans un état de stress et de malaise. Le temps nous montre bien que toutes ces tentatives ont achoppées. Or, je me déculpabilisais un peu en entretenant une relation constante avec l’industrie du disque (et surtout Archambault), en achetant au moins un ou deux disques par semaines. J’ai changé mes méthodes avec le temps.
Sauver l’art
Étant moi-même un petit musicien de sous-sol et créateur du dimanche, j’ai commencé à prendre conscience de la valeur d’une œuvre musicale au début des années deux mille. C’est ainsi qu’au fil des années, les Puretrack, Zik, Bluetrack et autre E-Music sont entrés dans ma vie pour ne plus jamais en sortir. Or, il est vrai que la qualité du produit offert par ces chaînes virtuelles est un peu inférieur (moyenne de 192kbs) par rapport au disque compact (beaucoup plus que 320kbs). Les raisons pourquoi j’accepte cette diminution de qualité est un tout autre sujet. J’y reviendrai peut-être.
Un peu de baume
Ainsi, on vient de mettre du baume sur mon petit cœur de collectionneur en conflit intérieur avec le téléchargement, légal ou non. En fait, je ne savais trop à qui je faisais plus de dommage : l’industrie capitaliste du CD ou à l’artiste? Peut-être était-ce aux deux? Or, Industrie Canada vient de publier un rapport surprenant qui à été concocté au département de management de l’université de Londres. On y fait le constat suivant, que j’ai gentiment capté sur le blogue de Bande à Part :
« Les études économétriques existantes dont nous avons fait un survol donnent à penser que le partage de fichiers poste à poste tend à faire diminuer les ventes de musique. Toutefois, nous arrivons à une conclusion contraire, à savoir que le partage de fichiers poste à poste tend plutôt à faire augmenter les ventes de musique.»
« En ce qui concerne les Canadiens qui s'adonnent au partage de fichiers poste à poste, nos résultats indiquent que pour chaque douzaine de fichiers téléchargés, les ventes de musique augmentent de 0,44 disque. Autrement dit, télécharger l'équivalent d'environ un disque fait augmenter les ventes d'environ la moitié d'un disque. »
« Nous n'avons pu trouver de données établissant des liens entre le partage de fichiers poste à poste et l'achat de pièces musicales sous forme électronique. »
Nous attendons encore la réaction de l’industrie du disque. Probablement que le peu de publicité entourant la sortie de ce rapport ne les force pas à trop changer de discours; ce discours qu’ils nous régurgitent à tout les six mois et qui stipule que ça va mal et que toute l’industrie musicale souffrira du téléchargement, illégal ou non. Laissez-moi pleurer un peu….
« Pouvoir au peuple! (dixit Lennon)»
Après s’être fait fourré pendant au moins deux décennies avec l’obligation d’acheter un disque entier pour écouter un hit, le mal qui tombe sur les bonzes du marketing musical est un juste retour de balancier. Ils l’auront cherché. Le phénomène du téléchargement illégal aura eu au moins l’effet positif de secouer une industrie qui se complaisait dans une sorte d’immobilisme qui venait autant des artistes que des consommateurs. Pendant longtemps, nous avons laissé les magnas du divertissement de masse décider ce que le consommateur veux. Ce laxisme de notre part à fait que nous nous retrouvions devant une perte de flexibilité notable, autant du côté du coût que du choix. Les artiste ne sont pas en reste, créant souvent selon la demande du format (un peu comme les groupe progressif des années 70 le faisaient avec une toune longue comme la face A d’un vinyle). Le support physique limitait la création. Ainsi, nous avions plus que notre lot de « filler » à écouter, surtout dans la musique pop. Maintenant, rien ne nous empêche d’acheter un simple ou seulement les chansons qui nous intéressent. Certain diront que c’est maintiennent l’auditeur qui contrôle l’artiste. Peut-être. Par contre, cette ère numérique donne aussi une plus grande visibilité et flexibilité aux artistes, indépendant ou non, en utilisant différents outils comme My Space. C’est justement en exploitant les nouveaux médias de diffusion que les artistes en ressortiront gagnant. Par exemple, nous avons pu écouter gratuitement, pendant 24 heures, le dernier opus de Cold Play avant sa sortie (à travers le fan club). Est-ce que cela à empêché les fans d’acheter leur musique? Bien au contraire, comme en fait foi la bonne position de Cold Play au sommet des ventes, selon Billboard. Ainsi, nous assistons à une démocratisation de la musique en même temps que l’effondrement d’une industrie plus porté sur les sous que sur la création proprement dite ; tout pour réjouir le mélomane que je suis.
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Pour ceux qui ont un peu de temps et qui veulent un très bon résumé de l’évolution de l’industrie musicale au Canada, allez lire le document suivant :
http://www.canadianheritage.gc.ca/pc-ch/pubs/music_industry/3_f.cfm
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Et pour ceux qui veulent me lire sur le même sujet mais sous un autre angle, voyez :
http://librepenseedelaseigneurie.blogspot.com/2008/03/bob-lponge-consommateur-1ire-partie.html
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jeudi 24 juillet 2008
Encore de la pâtée médiatique pour imbécile
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2008/07/23/002-porte-drapeau-unilingue.shtml
Si l’on met de côté tout le fla-fla du dopage, n’y a-t-il rien de plus rassembleur que les jeux olympiques (… ok, ok… ou le Mondial de soccer) ? Du moins, personnes n’est indifférents. Ainsi, je demande à Denis Coderre, fanfaron par excellence du PLC et aux autres « morrons » du Bloc Québécois qui supportent la plainte envers le fait que le porte drapeau de l’équipe canadienne soit unilingue anglais, retournent dans la léthargie des vacances au plus vite. J’espère seulement que les médias n’alimenteront pas encore une fois ce vide débat ou cette trombe dans un verre d’eau, seulement parce qu’il n’y a rien d’autre de plus excitant à publier.
mercredi 23 juillet 2008
Harper utilisera « The National Torchon » pour se justifier
Il est vrai que le cas d’Omar Khadr est particulier, mais à ce que je sache, c’est un citoyen Canadien qui devrait, comme tout les autres pays l’ont fait avec ses résidents de Guantanamo, être rapatrié et jugé en nos terres, coupable ou non. Ce n’est pas que je m’émeuve beaucoup plus sur le cas de Khadr que sur d’autre cas similaire. Or, cette histoire en est une de maintien d’un droit fondamental : avoir un procès juste. En effet, je crois que le dossier de ce « combattant ennemi » devient plus un symbole de respect des droits de l’homme qu’un cas de jurisprudence.
Le sondage Ipsos-Reid, que le journal de droite à commandé, peut être très facilement interprété à mauvais escient. En effet, la méthode employée par les sondeurs et par l’auteur de l’article semble manquer de rigueur. Malgré la présence de chiffre intéressant, comme le fait que 60% des 1000 personnes interrogées sont d’accords avec Stephen Harper de ne pas ramener Khadr, le seul fait que ce sondage ait été seulement commandité par le National Post, réputé pour sa ligne éditoriale de droite, peut réduire la crédibilité des résultats obtenus. Il y a aussi la manière avec lesquels le journaliste James Cowan les a exposés : il y a manque de rigueur dans l’échantillonnage et dans la façon dont les questions ont été posées. Comment pensez-vous pouvoir représenter le Canada tout entier avec seulement 1000 personnes interrogées? Faire un sondage pancanadien requiert beaucoup plus d’échantillons que ça et surtout beaucoup plus de sous-catégorie comme celle basée sur la province de l’interrogé. D’ailleurs, comment être certain que toute ces 1000 personnes ont réellement écouté la vidéo ou savent pleinement de quoi il en retourne? De plus, ce sondage fût fait en ligne. Se cacher derrière un écran pour répondre et dire réellement son opinion au téléphone avec quelqu’un, il y a une plus grande marge d’erreur sur l’opinion, qui à mon avis est non négligeable.
Le problème est que Stephen Harper se gargarisera sûrement avec les résultats de ce sondage pour clore ce dossier encore très chaud. Que cherche réellement « votre » premier ministre avec ce refus de rapatrier Omar Khadr? Je crois sincèrement qu’il faut s’inquiéter d’une telle attitude. Avec les conservateurs au pouvoir, il n’est pas loin le temps ou nos propres droits seront bafoués au sein même de ce pays rétrograde. Que ce soit avec les obscurs projets de loi sur les droits des fœtus (loi C-484) ou pour la censure inappropriée d’œuvres cinématographique (loi C-10). Je crois que les électeurs qui ont votés pour la gang à Harper l’ont oublié.
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