J’ai eu la folle idée, hier soir, d’écouter la séance parlementaire de mercredi au complet en accéléré (et en différé juste ici). Je me suis dit qu’un bon citoyen devrait être au courant de ce qui se passe au parlement une fois de temps en temps. Il faut être craque-pot pour faire ça, j’en conviens. Mais pour répétez ce que l’on entend ad-nauséam au 98.5FM : « Ce sont mes taxe qui sont dilapidées, cher monsieur… ». N’écoutant que mon courage, je me suis fait une carafe de café, j’ai regardé et écouté.
Premier round (ça s’endure…)
Grossièrement, voici ce que j’y ai vu : Une fois passé l’ordre du jour, nous entrons dans la le débat d’une motion présentée par l’ADQ sur la mise en place d’un plan pour contrer les effets de l’économie chancelante qui nous affligera très bientôt. Oh surprise! Moi qui croyait m’endormir, malgré les longs discours pour justifier ce plan, les échanges subséquents étaient parfois musclés mais respectueux et efficaces. Par contre, on ne peut éviter les sempiternelles justifications du gouvernement en place (« nous avons déjà pris des mesures, nous avons fait ci, fait ça, vous n’avez pas etc…. »). La conclusion de ce débat s’est soldée, un peu plus tard dans la journée, par le vote positif pour accepter la motion et j’en fus fort aise. Un point pour le parlement.
Deuxième round (je suis presque KO…)
Or, après le diner, ce fut au tour de l’entrée du nouveau ministre de la santé, Yves Bolduc. Le protocole de la chose était nécessaire pour le parlement, mais pas pour le simple citoyen que je suis. J’ai dormi un peu. Ensuite, on annonce le départ du député de Notre-Dame-De-Grâce. C’est triste mais tout aussi ennuyeux. Ensuite, vint la fameuse période de questions. Ce fut d’une tristesse sans nom; Comme si les élus sortaient de la bienséance et entraient dans une arène. J’avais l’impression qu’ils jouaient à un jeu. C’est à celui qui jouera le mieux avec les mots qui gagnera. Au bout du compte, des questions furent posées, souvent pertinentes, parfois maladroites, mais aucune réponse satisfaisante n’en est sorti. J’avais l’impression d’assister à un épisode de la lutte du dimanche mais avec des lutteurs en veston-cravate. J’ai failli craquer et fermer mon ordinateur.
Troisième round (je suis amoché mais je survis…)
J’ai passé à travers et encore une fois, j’ai été surpris de voir que les exercices suivants semblaient faire avancer quelque chose. C’était en effet la période des motions et discussions sur les projets de loi. D’intelligentes interventions et réponses en sont sorties, particulièrement sur le système d’éducation et des commissions scolaires. Le tout s’est terminé vers 18hre. OUF! Un peu fastidieux mais intéressant. Or, tout ce qui s’est fait après la période de question s’est fait dans l’ordre et le respect et j’ai eu l’impression que les choses avançaient.
Le citoyens à-t-il gagné?
Ce n’est pas la première fois que j’assiste à la période de question. C’est vrai que c’est beaucoup plus vivant et près de l’actualité du jour. Mais jamais rien de vraiment constructif ne sort de cette période. C’est un moment ou les députés s’amusent. Il est évident qu’ils sont en récréation, juste à les entendre gueuler en « background » ou à sortir des phrases loufoques qui font souvent rire l’assemblée. De plus, je crois qu’une fois sur deux, à cause de leur manque d’expérience, ils n’avaient pas le temps de poser leurs questions ou de répondre car leur temps était limité et les micros se fermaient automatiquement. C’était pathétique. Par ailleurs, c’est à celui qui trouvera la formule assassine le premier. Quand je vois ça, moi aussi j’ai juste le goût de dire : « Heille! Arrêter de vous amuser à débattre sur des niaiseries! Ce n’est pas le temps de peaufiner l’art de la rhétorique et de la langue de bois! Ce n’est pas pour ça que je vous paye! ». Ainsi, je plaide fortement en faveur de l’élimination de la période de question, si divertissante soit-elle. Je ne veux pas que le gouvernement me divertisse, je veux qu’il travaille sur les dossiers. Je ne veux pas que vous vous donniez de « l’exposure » médiatique. Cette période est de la pâtée pour les « journaleux ». Je veux que vous fassiez avancer les choses et la période de question ne fait rien avancer. L’élimination pure et simple de la période de question permettrais à nos député de siéger plus facilement et longuement aux différentes commissions ou aux débat structurés autour d’une motion ou d’un projet de loi. Ça c’est efficace et productif.
Comment fait-on pour réaliser cette demande, au-delà du besoin de conserver les traditions? Quelqu’un vois un avantage à la période de questions? Expliquez-moi car je ne comprends pas.
Premier round (ça s’endure…)
Grossièrement, voici ce que j’y ai vu : Une fois passé l’ordre du jour, nous entrons dans la le débat d’une motion présentée par l’ADQ sur la mise en place d’un plan pour contrer les effets de l’économie chancelante qui nous affligera très bientôt. Oh surprise! Moi qui croyait m’endormir, malgré les longs discours pour justifier ce plan, les échanges subséquents étaient parfois musclés mais respectueux et efficaces. Par contre, on ne peut éviter les sempiternelles justifications du gouvernement en place (« nous avons déjà pris des mesures, nous avons fait ci, fait ça, vous n’avez pas etc…. »). La conclusion de ce débat s’est soldée, un peu plus tard dans la journée, par le vote positif pour accepter la motion et j’en fus fort aise. Un point pour le parlement.
Deuxième round (je suis presque KO…)
Or, après le diner, ce fut au tour de l’entrée du nouveau ministre de la santé, Yves Bolduc. Le protocole de la chose était nécessaire pour le parlement, mais pas pour le simple citoyen que je suis. J’ai dormi un peu. Ensuite, on annonce le départ du député de Notre-Dame-De-Grâce. C’est triste mais tout aussi ennuyeux. Ensuite, vint la fameuse période de questions. Ce fut d’une tristesse sans nom; Comme si les élus sortaient de la bienséance et entraient dans une arène. J’avais l’impression qu’ils jouaient à un jeu. C’est à celui qui jouera le mieux avec les mots qui gagnera. Au bout du compte, des questions furent posées, souvent pertinentes, parfois maladroites, mais aucune réponse satisfaisante n’en est sorti. J’avais l’impression d’assister à un épisode de la lutte du dimanche mais avec des lutteurs en veston-cravate. J’ai failli craquer et fermer mon ordinateur.
Troisième round (je suis amoché mais je survis…)
J’ai passé à travers et encore une fois, j’ai été surpris de voir que les exercices suivants semblaient faire avancer quelque chose. C’était en effet la période des motions et discussions sur les projets de loi. D’intelligentes interventions et réponses en sont sorties, particulièrement sur le système d’éducation et des commissions scolaires. Le tout s’est terminé vers 18hre. OUF! Un peu fastidieux mais intéressant. Or, tout ce qui s’est fait après la période de question s’est fait dans l’ordre et le respect et j’ai eu l’impression que les choses avançaient.
Le citoyens à-t-il gagné?
Ce n’est pas la première fois que j’assiste à la période de question. C’est vrai que c’est beaucoup plus vivant et près de l’actualité du jour. Mais jamais rien de vraiment constructif ne sort de cette période. C’est un moment ou les députés s’amusent. Il est évident qu’ils sont en récréation, juste à les entendre gueuler en « background » ou à sortir des phrases loufoques qui font souvent rire l’assemblée. De plus, je crois qu’une fois sur deux, à cause de leur manque d’expérience, ils n’avaient pas le temps de poser leurs questions ou de répondre car leur temps était limité et les micros se fermaient automatiquement. C’était pathétique. Par ailleurs, c’est à celui qui trouvera la formule assassine le premier. Quand je vois ça, moi aussi j’ai juste le goût de dire : « Heille! Arrêter de vous amuser à débattre sur des niaiseries! Ce n’est pas le temps de peaufiner l’art de la rhétorique et de la langue de bois! Ce n’est pas pour ça que je vous paye! ». Ainsi, je plaide fortement en faveur de l’élimination de la période de question, si divertissante soit-elle. Je ne veux pas que le gouvernement me divertisse, je veux qu’il travaille sur les dossiers. Je ne veux pas que vous vous donniez de « l’exposure » médiatique. Cette période est de la pâtée pour les « journaleux ». Je veux que vous fassiez avancer les choses et la période de question ne fait rien avancer. L’élimination pure et simple de la période de question permettrais à nos député de siéger plus facilement et longuement aux différentes commissions ou aux débat structurés autour d’une motion ou d’un projet de loi. Ça c’est efficace et productif.
Comment fait-on pour réaliser cette demande, au-delà du besoin de conserver les traditions? Quelqu’un vois un avantage à la période de questions? Expliquez-moi car je ne comprends pas.
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