Il arrive parfois que je discute souveraineté avec des fédéralistes. Comme ça. Simplement entre parents et amis (oui, on peut avoir des amis fédéralistes). Ces mêmes amis (parfois collègues de travail) s’interrogent légitimement sur les réelles motivations du mouvement indépendantiste. Mon premier réflexe (et celui de bien d’autres souverainistes) est d’expliquer notre besoin de conservation de notre identité mais surtout, j’essais de leur rappeler notre culture, notre histoire, les événements marquants de notre épopée.
En lisant le billet de Gérald Fillion ce matin, j’ai commencé à avoir des sueurs froides (voir le lien ici-bas).
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Carnets/plusRecent/2062.asp
C’est bien beau la souveraineté identitaire ou culturelle mais qu’en est-t-il de notre capacité de survivance en cette ère de globalisation économique? Est-ce que ce concept pécunier peut faire parti d’un éventuel Québec souverain? J’ai bien peur que non.
Je ne peux qu’être désolé en observant l’imperméabilité du domaine économique devant cette idée d’autonomie. Je ne parle pas de notre capacité d’innover ou même de subsister dans une république du Québec; Plusieurs rapports et certains experts (dont Bernard Landry) en font foi. Non. Je parle de notre aptitude à faire face aux envahisseurs économiques tel la Chine, l’Inde et les États-Unis. Or, je me pose la question suivante : que vaudra une souveraineté identitaire lorsqu’à un autre niveau, les grandes compagnies de notre pays sont contrôlées par des étrangers? Pire, quand nos grandes sociétés sortent du Québec pour aller là où les coûts de production (et bientôt de conception) sont moins élevés. Y-a-t-il lieu de s’alarmer?
Sachez que nous ne sommes pas les seuls qui font face à cette menace économique. Rien ne peut arrêter la machine de l’investissement, des acquisitions et de l’expansion des marchés. La globalisation n’a ni sentiments, ni frontières. La clé du succès dans un tel cas n’est pas simple mais demande un changement radical de la philosophie dont le Québec à longtemps entretenu le mythe pour s’émanciper, surtout dans les années 70 et particulièrement en régions. Il est fini le temps ou des compagnies comme Alcan, Abitibi-Price ou autres colosses employaient directement ou indirectement une région toute entière. Cela à eu comme effet de créer des emplois où la plupart des métiers étaient loin du processus de décision et d’innovation. Heureusement, tout cela tend à changer. C’est justement avec une innovation technologique, culturelle et économique originale que nous sauront faire face aux géants du 21iem siècle. Être les premiers en tout domaine, utopie ou non, sera notre salut même si éventuellement, nos innovations ou nos nouvelles sociétés finiront aux mains d’investisseurs étrangers.
En lisant le billet de Gérald Fillion ce matin, j’ai commencé à avoir des sueurs froides (voir le lien ici-bas).
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Carnets/plusRecent/2062.asp
C’est bien beau la souveraineté identitaire ou culturelle mais qu’en est-t-il de notre capacité de survivance en cette ère de globalisation économique? Est-ce que ce concept pécunier peut faire parti d’un éventuel Québec souverain? J’ai bien peur que non.
Je ne peux qu’être désolé en observant l’imperméabilité du domaine économique devant cette idée d’autonomie. Je ne parle pas de notre capacité d’innover ou même de subsister dans une république du Québec; Plusieurs rapports et certains experts (dont Bernard Landry) en font foi. Non. Je parle de notre aptitude à faire face aux envahisseurs économiques tel la Chine, l’Inde et les États-Unis. Or, je me pose la question suivante : que vaudra une souveraineté identitaire lorsqu’à un autre niveau, les grandes compagnies de notre pays sont contrôlées par des étrangers? Pire, quand nos grandes sociétés sortent du Québec pour aller là où les coûts de production (et bientôt de conception) sont moins élevés. Y-a-t-il lieu de s’alarmer?
Sachez que nous ne sommes pas les seuls qui font face à cette menace économique. Rien ne peut arrêter la machine de l’investissement, des acquisitions et de l’expansion des marchés. La globalisation n’a ni sentiments, ni frontières. La clé du succès dans un tel cas n’est pas simple mais demande un changement radical de la philosophie dont le Québec à longtemps entretenu le mythe pour s’émanciper, surtout dans les années 70 et particulièrement en régions. Il est fini le temps ou des compagnies comme Alcan, Abitibi-Price ou autres colosses employaient directement ou indirectement une région toute entière. Cela à eu comme effet de créer des emplois où la plupart des métiers étaient loin du processus de décision et d’innovation. Heureusement, tout cela tend à changer. C’est justement avec une innovation technologique, culturelle et économique originale que nous sauront faire face aux géants du 21iem siècle. Être les premiers en tout domaine, utopie ou non, sera notre salut même si éventuellement, nos innovations ou nos nouvelles sociétés finiront aux mains d’investisseurs étrangers.