mercredi 14 décembre 2011

Un budget crédible, une attitude douteuse



La présentation du budget d'hier soir à la ville de Vaudreuil-Dorion s’est déroulée dans la convivialité. De plus, l’augmentation du taux de taxation global de 5.55 % n’a pas semblé trop ébranler la dizaine de citoyens présents; des citoyens alertes et ayant de bonnes questions sur ce qui se cache derrière les dépenses de la ville. Mais aussi des citoyens qui comprennent les enjeux auxquels fait face la ville de Vaudreuil-Dorion due à sa croissance. En effet, cette fulgurante ascension et la grande demande en service pour la population, accompagnée d’une construction d’amenée d’eau supplémentaire et de la nouvelle caserne de pompiers pourrait facilement justifier cette augmentation. Par ailleurs, le maire Pilon mentionne qu’il en sera de même pour les 3-4 prochaines années au moins, jusqu’à ce que la ville ait atteint son seuil maximal de croissance (soit tous les terrains occupés). Or, selon les comptables de la ville, la majorité des augmentations de coût se cachent derrière les quotes-parts données à la MRC, CMM, CIT, AMT, SQ et autres acronymes d’organisation tentaculaires dont fait partie Vaudreuil-Dorion et qui semblent hors de notre contrôle. Donc, c'est un peu la faute au gouvernement. Fait notable : l’augmentation du coût de la sécurité de 12 %. En plus de l’onéreuse SQ et ses calculs de frais hyper compliqués, une firme privée dédiée à la surveillance des règlements de la ville sera encore plus présente.



Toutefois, mon intérêt réside surtout dans les nouvelles tendances que le maire chérit particulièrement, les TOD (Transit-Oriented-Development) et le futur pôle institutionnel pour la venue d’un hôpital dans la ville. Il est difficile de suivre le maire Guy Pilon dans ses élucubrations au sujet du nouveau PMAD (Plan Métropoliain d'Amménagement et de Développement). Notre coloré représentant peut parfois être très rigolo lorsqu’il est frustré. Ainsi, après avoir voté contre le PMAD et dans sa missive après la parution du rapport publié le 8 décembre dernier, il déclare : « On va finir par construire n'importe quoi, n'importe où, et l'hôpital risque de se retrouver entre deux usines! » (Source ici.) Ha ha ha ha! Elle est bien bonne. Personne ne permettrait un tel affront. Alors, je demande au maire de prendre une grande respiration. Par ailleurs, un petit commentaire anodin prononcé hier soir, lors de la présentation du budget, m’a surpris : « Le PMAD est un grain de sable dans l'engrenage. À cause du PMAD, nous serons obligés de faire toutes les études pour les milieux humides et j’en passe. Ça va coûter plus cher. » La perception d’un simple citoyen qui ne trempe pas constamment dans les détails des objectifs du PMAD peut malgré tout adhérer facilement aux objectifs et critères généraux qui régiront l’urbanisation des municipalités membre de la CMM, dont fait partie Vaudreuil-Dorion. On ne peut passer outre les nouvelles exigences environnementales que la société a acceptées depuis quelques années maintenant.



Or, pourquoi le maire Pilon semble si anxieux devant les nouvelles normes imposées par le PMAD? Nous sommes en droit de nous inquiéter lorsqu’un maire laisse entendre qu’il est inconfortable avec les études environnementales qui freineraient le développement de sa ville. Ce genre de discours s’entendait au début des années 90. Nous sommes en 2011 et aucune croissance économique ne saurait justifier une implémentation quelconque, ni même un hôpital, sans études d’impact environnemental complètes et des consultations publiques. Ce que la MRC de Vaudreuil-Soulange propose se retrouve dans le mémoire présenté au PMAD (lire ici). Mais cette étude n’en est qu’une de logistique qui privilégie l’accessibilité et une stratégie de développement économique seulement. Mais l’empressement du président de la MRC et du maire de Vaudreuil-Dorion dans ce dossier laisse perplexe le citoyen que je suis. Surtout lorsque l’argumentaire pour renier les conclusions du PMAD se retrouvent dans la possibilité de développement chaotique, dans la fuite des entreprises vers l’Ontario, ou pires, dans le fait que le PMAD nuira au développement de la ville ou permettra une plus grande propagation de mode automobile comme moyen de transport. Peut-être que le maire devrait relire le rapport? C’est justement un des objectifs du PMAD de réduire l’utilisation de l’automobile. Il me semble par ailleurs que les TOD sont justement une bonne solution qui aidera à limiter l’augmentation de véhicules routiers par les citoyens. Étrange réaction donc, qui me fait dire que les raisons du maire Pilon et de la MRC de voter contre le PMAD se trouvent ailleurs. Sinon, comment expliquer que toutes les MRC, sauf Vaudreuil-Soulange, se soient ralliées au projet de la CMM, même à contre-cœur? Ne venez pas me dire que la réalité économique de Vaudreuil-Soulange diffère tant que ça de celle de Mirabel ou de Brossard! Tous vivent une expansion ahurissante! Tous sont confrontés aux mêmes problèmes de gestion de la croissance.



Selon moi, l’effet de la nouvelle autoroute 30 sera bénéfique pour la région et aussi Vaudreuil-Dorion. La venue d’un hôpital et d'une branche universitaires (UQTR?) est aussi une étape nécessaire. Mais pas au détriment de l’environnement ou d’étude d’impact sur les terres agricoles, même non utilisées depuis des années. Les nouvelles normes servent justement à offrir plus de transparences aux payeurs de taxe et ainsi diminuer l’impression de se faire avoir par les administrations de nos villes. Comment être contre le PMAD qui permettra justement aux citoyens d’être moins cyniques envers la politique municipale. Nécessairement, tout cela a un coût. Et comme société, je pense que de se permettre des garde-fous supplémentaires ne pourra qu’aider l’image politique à moyen terme et de s’assurer que la croissance se fasse au meilleur des intérêts des citoyens. Ainsi, prenez donc une grande respiration, monsieur Pilon. Et une analyse plus approfondie du rapport remis à la CMM devra être faite, autant par nos décideurs que par les citoyens dont je fais partie. Il y aura une suite à ce blogue...

mercredi 7 décembre 2011

Pour que les gazouillis se meurent en salle sombre



Je n’ai pu passer sous silence l’article suivant.


http://www.lepost.fr/article/2011/12/06/2654314_twitter-des-sieges-reserves-pour-tweeter-au-cinema.html


Or, je ne suis qu'un pauvre puriste qui tente encore de percevoir le cinéma comme quelque chose de beaucoup plus grand qu'un bien de consommation rapide (comme offre trop souvent Hollywood aujourd'hui). En laissant le twitteux œuvrer d'aise dans les salles (même en arrière-banc), je pense qu'on banalise le rituel qui existe encore parfois entre un bon réalisateur et son auditoire. C'est peut-être aussi le signe d'un grand essoufflement de l'industrie Hollywoodienne. Elle qui ferait n'importe quoi pour ne pas perdre son dernier bastion de consommation de masse, soit les plus jeunes. Tant que le cinéma progressera vers la médiocrité pour ne servir que le vil côté commercial du 7iem art, les twitteux et facebooqueux des salles de cinéma auront tout le loisir d'user de leur cellulaire (ou pire! du iPAD). Donnez de la qualité cinématographique à ces gens blasés et vous verrez s'éteindre les conversations. Continuez à servir de la merde cinématographique en quantité et bientôt on pourra y jaser comme dans un lounge bar avec le film en trame de fond... parce qu'il n'y aura rien d'autre à y faire.

mercredi 23 novembre 2011

Le carré rouge



Suivre ou non la parade? C’est la question que je me suis posé le 10 novembre dernier lors de la manifestation des étudiants contre la hausse des frais de scolarité. En cette ère où il est de bon ton de s’indigner et de vaquer à des occupations de contestation, dont je suis généralement d’une accointance morale, la grève illimité probable des étudiants l’hiver prochain soulève chez-moi un questionnement. Moi qui suis passé par l’université (et qui y suis encore à temps partiel) et qui est satisfait de ses conditions de travail, je me demande si je devrais me préoccuper du statu-quo demandé par les étudiants québécois. Voyons ce qui me pousse à me questionner, si j’utilise l’argumentaire et la froideur des chiffres soulevés par ceux qui sont du côté de la hausse des frais.



Premièrement, la ministre Beauchamp demande de faire passer de 72.26$/crédits de cours à 83.09$/crédits de cours pour la première année. Une augmentation d’environ 13% par année. Ainsi, quelqu’un qui a 10 cours à son horaire chaque année verra sa facture augmenter de 325$ par rapport à l’année précédente, sans compter l’indexation aux autres frais tels associations étudiantes et effets scolaires. L’augmentation du coût de la vie d’environ 2% par année n’entre pas non plus dans ma réflexion. Or, si l’on prend simplement la logique si populaire dans le commerce, ça fait moins d’un dollars par jours pour améliorer un tant soit peu le système universitaire au Québec. Et si je pousse un peu plus la réflexion démagogique s’apparentant aux radio-poubelles, ça fait un peu moins de deux consommations à 4$ à enlever des « partys » hebdomadaires pour compenser cette augmentation. Ce n’est pas si mal au fond.

Mais de façon plus pragmatique, c’est un montant de 1625$ que l’étudiant à temps plein devra absorber à la fin de son baccalauréat (je ne mentionne pas les grades supérieurs). Est-ce la fin du monde lorsqu’on pense que la moyenne d’endettement moyen d’un bachelier est de 14000$ à la fin de ses études au Québec? Non, ce n’est pas la fin du monde. Or, on entend aussi que l’on peut prévoir qu’un universitaire finira par retirer des bénéfices non-négligeables du côté salarial à cause de son grade. Or, c’est justement ce discours très à droite qui me fait croire que les étudiants à temps pleins ont raison de s’inquiéter de l’avenir. Car cette rhétorique ne s’applique pas à tous. Elle s’applique plus aux médecins, avocats, ingénieurs ou aux finissants en finance entre autres. Je ne pourrais affirmer la même chose pour ceux qui font un BAC en art ou même en soins infirmiers avec leurs conditions de travail exécrables. Et ne venez pas me dire que ce ne sont pas des domaines pertinents en 2011. Sans cautionner la demande de certains groupuscules pour une gratuité scolaire complète, me voici avec une envie forte de m’associer au mouvement. Pourquoi? Parce que les tenants de l’augmentation des frais se servent de fausses raisons pour promouvoir cette augmentation et lentement instaurer une pensé de droite dangeureuse pour la société à long terme; Parce que leur argumentation s’apparente aussi à de la propagande idéologique. Or, voici une petite déconstruction gentille de cette idéologie :

Lorsqu’on me dit que les étudiants universitaires gagneront plus que ceux qui n’y sont pas allés.
Comment peut-on aussi facilement comparer un enseignant au primaire avec ses 35 élèves par classe, une infirmière en chef au bord de la dépression, un psy de garde sous payé dans un CLSC, un journaliste pigiste qui court après sa queue ou même un artiste en musique expérimentale face à un soudeur qui travail de 7 à 4 et qui gagne une « fortune » en over-time à Malartic ou avec un technicien biomédical bardé d’assurances dans une grande entreprise privée. L’argument du gouvernement en ce qui concerne les salaires ne tient pas la route pour une bonne partie des domaines universitaires. Or, ce n’est plus l’argent qui compte le plus aujourd’hui pour les travailleurs, mais les conditions de travail et la flexibilité de l’employeur. L'université est aussi un endroit de génération d'idées, pas juste une machine à cash. Comme société, il est non-négligeable de tenir compte de la créativité qui bouillone en ces murs, sans nécéssairement avoir absolument comme résultat un effet économique immédiat. La créativité se paye aussi et il serait insjuste d'en limiter les frais aux étudiants seulement.

Lorsqu’on me dit que les coûts universitaires sont beaucoup moins élevés au Québec que dans les autres provinces du Canada.
Encore une fois, il est facile de constater que dans la plupart des cas, les charges fiscales ainsi que les salaires du « Rest Of Canada » sont plus avantageux que ceux du Québec, particulièrement en Ontario, d’où un exode des cerveaux de certain domaines vers ces cieux plus cléments pour leurs portefeuilles. Par ailleurs, une baisse des frais de scolarité est prévue l’an prochain en Ontario… Cette décision est justement fondée sur les problèmes d’accessibilité pour tous qui faisait défaut dans cette province. Encore -1 point pour le ministère de l’éducation.

Lorsqu’on me dit que les prêts et bourses seront majorés.
Je tique encore plus ici, car quelqu’un provenant d’un foyer gagnant plus de 60000$ en revenu familial par an ou un étudiant qui travaille 25 heures par semaine justement pour subvenir à ses propres besoins ne pourra pas automatiquement bénéficier de bourses. Donc, les prêts sont le seuls recours de cet étudiant. Et qui dit prêt, dit endettement. Et qui dit endettement universitaire veut aussi dire qu’une fois le prêt des études supérieure remboursé et les 4 années minimum d’études de plus que son voisin diplômé du CÉGEP, l'étudiant universitaire constatera que son cégepien de voisin aura de beaucoup avancé son remboursement d’hypothèque et aura peut-être même déjà son ti-bateau ou son chalet dans le nord à se la couler douce durant les fins de semaines. J’avoue que c’est un commentaire générique. Mais dans un système qui mesure justement sa santé financière collective par la consommation de ses habitants, c’est une donnée non négligeable. Ainsi, il en faudra du temps à l’étudiant universitaire pour rattraper le rythme de vie de son voisin à cause de ses études avancées… c’est en tout cas ce qui m’est arrivé. Et ça m’a pris au moins dix ans pour réussir à me sortir du mode rattrapage.

Et qu’en est-t-il des gestionnaires universitaires, des investisseurs du privé et de la population?
Avant d’imposer cette augmentation aux étudiants, ces derniers sont en droit de demander un resserrement de la gestion des universités avant un resserrement du gousset "estudiantin". Nous n’avons qu’à penser au fiasco de l’Îlot Voyageur de L’UQAM pour craindre le pire à cet égard. De plus, une collaboration du secteur privé dans la recherche et le développement d’application réelle pour l’industrie devrait être revue et améliorée. Une collaboration étroite avec le secteur privé est positif pour l’étudiant et l’institution à court et long terme. Pour ce qui est de la population, elle en est à la croisée des chemins. Est-elle bien au fait de ce qui se trame pour l'avenir du Québec au sujet de l'éducation supérieure? Et serait-elle d'accord qu'on augmente aussi de 1 $ par jours sa contribution dans notre système d'éducation universitaire?


En conclusion, en dehors du fait qu’on ne peut nier la décrépitude de nos universités (labo, matériel, immobilier et qualité des services), il reste trop de sujets à débattre pour seulement faire porter le fardeau de la hausse des coûts universitaire aux étudiant seuls. Même si 1625$ sur cinq ans est relativement peu, accepter sans broncher cette hausse donne aussi un signal de faiblesse face à cette montée de l'idéologie de droite au Québec. Cela ne peut être ignoré. Les revendications des étudiants sont légitimes et demande à tout le moins au gouvernement de refaire ses devoirs et d’exposer à la clientèle universitaire ce qu’elle entend faire pour contrebalancer l’effort supplémentaire qu’on leur demande. Dire que le Québec paye moins cher que toutes les autres provinces est un argument purement politique et ne sert pas notre façon de voir l’éducation qui est différente du ROC. Or, il faut surtout tenter de garder l’accès aux études supérieures disponible pour tous, même aux petits génies provenant des milieux pauvre. Finalement, si les nouvelles mesures du gouvernement venaient à être appliquées, il ne me reste qu’à suggérer aux étudiants de bien réfléchir avant de poursuivre des études de plus haut niveau. Car la passion de ce que l’on fait comme métier ne sera probablement que le seul salut contre tout l’endettement accumulé et une économie nord-américaine qui ne va pas en s’améliorant. Si votre choix de carrière finit par vous déplaire, cette surcharge de coût vous fera doublement mal.


Or, le débat ne fait que commencer. Mon carré rouge (symbole de la contestation étudiante) est peut être pâlot, mais j’embarque tout de même dans la parade avec les étudiants. Il en va de l’avenir de mes enfants aussi.


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Liens intéressants :

Pour rire un peu :
http://sportnographe.radio-canada.ca/paul-et-la-hausse-des-frais-de-scolarite-17580.html

Pour pleurer un peu :
http://www.ledevoir.com/societe/education/336256/droits-de-scolarite-un-petit-carre-rouge-sur-ma-toge

Pour connaître les chiffres de la partie gouvernementale :
http://www.mels.gouv.qc.ca/enseignementsuperieur/droitsscolarite/index.asp?page=cout


Source de la photo: http://dolarnsarkan.blogspace.fr/



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mardi 9 août 2011

Des couguars en liberté à Vaudreuil


Attention à la gent masculine. Des couguars sont en libertés dans le secteur Dorion. Je ne parle pas de l’animal, mais plutôt d’une faune féminine nocturne qui fait baver certains tigres de la région. Or, une page de l’histoire de Vaudreuil-Dorion est peut-être en train de se tourner. En effet, le Miss Dorion à été la proie des flammes durant la journée de lundi le 8 août 2011. Et ça ne semble pas un incendie mineur. Il fallait y voir les badauds se rassembler tout près et se demander ce qu’il adviendra d’un des derniers résidus du secteur.

Certains nostalgiques d’une autre ère verseront probablement quelques larmes, mais pas moi. Pour notre plus grand malheur visuel il suffisait de passer par la route principale (A20) à Dorion pour que ce grand « Môtel » nous ouvre toute grande ses jambes crasseuses et flétries. Malgré tout, cet édifice « culturel » particulier alimentait quand même tous les fantasmes, dans une ville qui devient de plus en plus « propette ». Je me demande par ailleurs s’il y a quelqu’un qui s’est déjà baigné dans la piscine du Miss Dorion… mais c’est un autre sujet.

Or, est-ce que la ville prendra action pour remplacer cet antre de la contre-culture, après avoir bien-sûr « rasé » cette Miss Dorion? Voilà une opportunité en or pour nos dirigeants de faire preuve de créativité et ainsi permettre à ce secteur de prendre un second souffle. Reste à savoir si le propriétaire actuel consentira à vendre ce terrain à un entrepreneur ayant des idées qui cadrent mieux avec la nouvelle génération de la ville. C’est un endroit stratégique important à Dorion et le potentiel « commercial » est prometteur.

Même si le Miss Dorion fait parti du paysage depuis bien avant que je puisse comprendre ce que voulais dire « danse à dix », la sauvegarde de cette « institution » ne serait que le symbole d’un capitalisme crasse et sans vision pour une ville qui commence seulement à prendre le contrôle de son développement. Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres dit-on. Mais je suis certains que ces « autres » sont majoritaires dans cette histoire. Or, pour les nostalgiques, il restera quand même quelques histoires cochonnes à raconter au sujet du Miss Dorion, et c’est bien suffisant.

Pour ce qui est des couguars en liberté, je suis persuadé que l’autre « bâtisse » située au « dessus de la colline » dans le secteur de la route Harwood pourra leur offrir un refuge… nul besoin d’appeler la SPCA.