Attention à la gent masculine. Des couguars sont en libertés dans le secteur Dorion. Je ne parle pas de l’animal, mais plutôt d’une faune féminine nocturne qui fait baver certains tigres de la région. Or, une page de l’histoire de Vaudreuil-Dorion est peut-être en train de se tourner. En effet, le Miss Dorion à été la proie des flammes durant la journée de lundi le 8 août 2011. Et ça ne semble pas un incendie mineur. Il fallait y voir les badauds se rassembler tout près et se demander ce qu’il adviendra d’un des derniers résidus du secteur.
Certains nostalgiques d’une autre ère verseront probablement quelques larmes, mais pas moi. Pour notre plus grand malheur visuel il suffisait de passer par la route principale (A20) à Dorion pour que ce grand « Môtel » nous ouvre toute grande ses jambes crasseuses et flétries. Malgré tout, cet édifice « culturel » particulier alimentait quand même tous les fantasmes, dans une ville qui devient de plus en plus « propette ». Je me demande par ailleurs s’il y a quelqu’un qui s’est déjà baigné dans la piscine du Miss Dorion… mais c’est un autre sujet.
Or, est-ce que la ville prendra action pour remplacer cet antre de la contre-culture, après avoir bien-sûr « rasé » cette Miss Dorion? Voilà une opportunité en or pour nos dirigeants de faire preuve de créativité et ainsi permettre à ce secteur de prendre un second souffle. Reste à savoir si le propriétaire actuel consentira à vendre ce terrain à un entrepreneur ayant des idées qui cadrent mieux avec la nouvelle génération de la ville. C’est un endroit stratégique important à Dorion et le potentiel « commercial » est prometteur.
Même si le Miss Dorion fait parti du paysage depuis bien avant que je puisse comprendre ce que voulais dire « danse à dix », la sauvegarde de cette « institution » ne serait que le symbole d’un capitalisme crasse et sans vision pour une ville qui commence seulement à prendre le contrôle de son développement. Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres dit-on. Mais je suis certains que ces « autres » sont majoritaires dans cette histoire. Or, pour les nostalgiques, il restera quand même quelques histoires cochonnes à raconter au sujet du Miss Dorion, et c’est bien suffisant.
Pour ce qui est des couguars en liberté, je suis persuadé que l’autre « bâtisse » située au « dessus de la colline » dans le secteur de la route Harwood pourra leur offrir un refuge… nul besoin d’appeler la SPCA.