(photo par Brownhorse sur Flicker)
Après avoir discuté musique avec quelques uns d’entre vous, l’inspiration de ce billet « pre-weekend » m’est venue de Noisette Sociale et je l’en remercie. Il y a aussi un peu de Lutopium dans ce billet. En effet, nous parlions d’achat sur un coup de tête. J’en ai fait en masse dans ma vie, surtout du côté musical. Je voulais encore tenter l’expérience, sachant que presque 100% du temps, l’achat s’avérait heureux. Lutopium me suggérait du Philip Glass, suite à mon billet sur la musique électronique et minimaliste. Je connaissais cet artiste de réputation et j’étais curieux. Je savais que ça n’allait pas être facile, vu le catalogue plus qu’imposant de cet artiste.
J’ai donc été me procurer une valeur sûr : le dernier de Angèle Dubeau & La Pietà, qui rend hommage à ce pionnier du minimalisme. C’est un merveilleux disque et j’y reviendrai probablement plus tard. Par contre, lorsque je suis dans un magasin de disque, je vire fou. Je ne peux sortir qu’avec un album. J’ai donc décidé de pousser l’expérience plus loin et d’acheter un album de Philip Glass proprement dit (et au hasard): Music In Twelve Parts. Tout excité, je plante ce disque dans mon lecteur et me débouche une bouteille de vin, avec l’espoir que ce moment sera mémorable. En effet, il le fût. AU SECOURS! Je n’étais pas du tout préparé à ça. Mon coup de tête s’est transformé en mal de tête. Plus répétitif et minimaliste que ça, on ne joue que deux notes de façon aléatoire pendant 30 minutes. Ma pauvre bouteille de vin gaspillée et quelques structures hyper-répétées plus tard, je me suis résolue à le mettre de côté (bien loin) en me promettant de réessayer de comprendre ça un jour. En gros, c’est la même expérience que lorsqu’un disque vinyle saute. Écoutez un disque qui saute pendant deux heures et vous comprendrez.
AVIS : J’ai un peu exagéré ma critique, j’en conviens. Si vous voulez apprécier ce genre, il faut que le temps s’arrête et que votre rythme intérieur soit délibérément ralentit, à l’extrême. Seulement de cette façon pourrez-vous percevoir de minces variations qui s’échelonnent sur des périodes très longues. Mettez votre cerveau de côté et n’écoutez qu’avec votre corps en ne pensant à rien. Même le cœur n’a rien à voir la-dedans.
En résumé, je pense que la vitesse à laquelle notre société tourne aujourd’hui m’a fait complètement perdre cette possibilité de complètement faire le vide et de ralentir mon rythme presque au point mort. Même quand je dors, je suis plus actif que cette musique… C’est pourquoi, mon prochain coup de tête sera l’achat d’un livre de yoga. Au moins, Philip Glass m’a fait comprendre que je vis trop rapidement.
Pouvez-vous partager aussi des coups de tête qui n’ont pas eu l’effet escompté, mais qui au bout du compte, vous ont fait prendre conscience de quelque chose? Ce n’est pas obligé d’être un achat; ça peut être une situation ou un événement.
Bon Weekend (de coups de têtes)!
Le dogme est contesté par la libre pensée. Ici, rien ne sera épargné. Le roi surveille autant le pion que la reine.
vendredi 24 octobre 2008
jeudi 23 octobre 2008
Abolissez la période de question!
J’ai eu la folle idée, hier soir, d’écouter la séance parlementaire de mercredi au complet en accéléré (et en différé juste ici). Je me suis dit qu’un bon citoyen devrait être au courant de ce qui se passe au parlement une fois de temps en temps. Il faut être craque-pot pour faire ça, j’en conviens. Mais pour répétez ce que l’on entend ad-nauséam au 98.5FM : « Ce sont mes taxe qui sont dilapidées, cher monsieur… ». N’écoutant que mon courage, je me suis fait une carafe de café, j’ai regardé et écouté.
Premier round (ça s’endure…)
Grossièrement, voici ce que j’y ai vu : Une fois passé l’ordre du jour, nous entrons dans la le débat d’une motion présentée par l’ADQ sur la mise en place d’un plan pour contrer les effets de l’économie chancelante qui nous affligera très bientôt. Oh surprise! Moi qui croyait m’endormir, malgré les longs discours pour justifier ce plan, les échanges subséquents étaient parfois musclés mais respectueux et efficaces. Par contre, on ne peut éviter les sempiternelles justifications du gouvernement en place (« nous avons déjà pris des mesures, nous avons fait ci, fait ça, vous n’avez pas etc…. »). La conclusion de ce débat s’est soldée, un peu plus tard dans la journée, par le vote positif pour accepter la motion et j’en fus fort aise. Un point pour le parlement.
Deuxième round (je suis presque KO…)
Or, après le diner, ce fut au tour de l’entrée du nouveau ministre de la santé, Yves Bolduc. Le protocole de la chose était nécessaire pour le parlement, mais pas pour le simple citoyen que je suis. J’ai dormi un peu. Ensuite, on annonce le départ du député de Notre-Dame-De-Grâce. C’est triste mais tout aussi ennuyeux. Ensuite, vint la fameuse période de questions. Ce fut d’une tristesse sans nom; Comme si les élus sortaient de la bienséance et entraient dans une arène. J’avais l’impression qu’ils jouaient à un jeu. C’est à celui qui jouera le mieux avec les mots qui gagnera. Au bout du compte, des questions furent posées, souvent pertinentes, parfois maladroites, mais aucune réponse satisfaisante n’en est sorti. J’avais l’impression d’assister à un épisode de la lutte du dimanche mais avec des lutteurs en veston-cravate. J’ai failli craquer et fermer mon ordinateur.
Troisième round (je suis amoché mais je survis…)
J’ai passé à travers et encore une fois, j’ai été surpris de voir que les exercices suivants semblaient faire avancer quelque chose. C’était en effet la période des motions et discussions sur les projets de loi. D’intelligentes interventions et réponses en sont sorties, particulièrement sur le système d’éducation et des commissions scolaires. Le tout s’est terminé vers 18hre. OUF! Un peu fastidieux mais intéressant. Or, tout ce qui s’est fait après la période de question s’est fait dans l’ordre et le respect et j’ai eu l’impression que les choses avançaient.
Le citoyens à-t-il gagné?
Ce n’est pas la première fois que j’assiste à la période de question. C’est vrai que c’est beaucoup plus vivant et près de l’actualité du jour. Mais jamais rien de vraiment constructif ne sort de cette période. C’est un moment ou les députés s’amusent. Il est évident qu’ils sont en récréation, juste à les entendre gueuler en « background » ou à sortir des phrases loufoques qui font souvent rire l’assemblée. De plus, je crois qu’une fois sur deux, à cause de leur manque d’expérience, ils n’avaient pas le temps de poser leurs questions ou de répondre car leur temps était limité et les micros se fermaient automatiquement. C’était pathétique. Par ailleurs, c’est à celui qui trouvera la formule assassine le premier. Quand je vois ça, moi aussi j’ai juste le goût de dire : « Heille! Arrêter de vous amuser à débattre sur des niaiseries! Ce n’est pas le temps de peaufiner l’art de la rhétorique et de la langue de bois! Ce n’est pas pour ça que je vous paye! ». Ainsi, je plaide fortement en faveur de l’élimination de la période de question, si divertissante soit-elle. Je ne veux pas que le gouvernement me divertisse, je veux qu’il travaille sur les dossiers. Je ne veux pas que vous vous donniez de « l’exposure » médiatique. Cette période est de la pâtée pour les « journaleux ». Je veux que vous fassiez avancer les choses et la période de question ne fait rien avancer. L’élimination pure et simple de la période de question permettrais à nos député de siéger plus facilement et longuement aux différentes commissions ou aux débat structurés autour d’une motion ou d’un projet de loi. Ça c’est efficace et productif.
Comment fait-on pour réaliser cette demande, au-delà du besoin de conserver les traditions? Quelqu’un vois un avantage à la période de questions? Expliquez-moi car je ne comprends pas.
Premier round (ça s’endure…)
Grossièrement, voici ce que j’y ai vu : Une fois passé l’ordre du jour, nous entrons dans la le débat d’une motion présentée par l’ADQ sur la mise en place d’un plan pour contrer les effets de l’économie chancelante qui nous affligera très bientôt. Oh surprise! Moi qui croyait m’endormir, malgré les longs discours pour justifier ce plan, les échanges subséquents étaient parfois musclés mais respectueux et efficaces. Par contre, on ne peut éviter les sempiternelles justifications du gouvernement en place (« nous avons déjà pris des mesures, nous avons fait ci, fait ça, vous n’avez pas etc…. »). La conclusion de ce débat s’est soldée, un peu plus tard dans la journée, par le vote positif pour accepter la motion et j’en fus fort aise. Un point pour le parlement.
Deuxième round (je suis presque KO…)
Or, après le diner, ce fut au tour de l’entrée du nouveau ministre de la santé, Yves Bolduc. Le protocole de la chose était nécessaire pour le parlement, mais pas pour le simple citoyen que je suis. J’ai dormi un peu. Ensuite, on annonce le départ du député de Notre-Dame-De-Grâce. C’est triste mais tout aussi ennuyeux. Ensuite, vint la fameuse période de questions. Ce fut d’une tristesse sans nom; Comme si les élus sortaient de la bienséance et entraient dans une arène. J’avais l’impression qu’ils jouaient à un jeu. C’est à celui qui jouera le mieux avec les mots qui gagnera. Au bout du compte, des questions furent posées, souvent pertinentes, parfois maladroites, mais aucune réponse satisfaisante n’en est sorti. J’avais l’impression d’assister à un épisode de la lutte du dimanche mais avec des lutteurs en veston-cravate. J’ai failli craquer et fermer mon ordinateur.
Troisième round (je suis amoché mais je survis…)
J’ai passé à travers et encore une fois, j’ai été surpris de voir que les exercices suivants semblaient faire avancer quelque chose. C’était en effet la période des motions et discussions sur les projets de loi. D’intelligentes interventions et réponses en sont sorties, particulièrement sur le système d’éducation et des commissions scolaires. Le tout s’est terminé vers 18hre. OUF! Un peu fastidieux mais intéressant. Or, tout ce qui s’est fait après la période de question s’est fait dans l’ordre et le respect et j’ai eu l’impression que les choses avançaient.
Le citoyens à-t-il gagné?
Ce n’est pas la première fois que j’assiste à la période de question. C’est vrai que c’est beaucoup plus vivant et près de l’actualité du jour. Mais jamais rien de vraiment constructif ne sort de cette période. C’est un moment ou les députés s’amusent. Il est évident qu’ils sont en récréation, juste à les entendre gueuler en « background » ou à sortir des phrases loufoques qui font souvent rire l’assemblée. De plus, je crois qu’une fois sur deux, à cause de leur manque d’expérience, ils n’avaient pas le temps de poser leurs questions ou de répondre car leur temps était limité et les micros se fermaient automatiquement. C’était pathétique. Par ailleurs, c’est à celui qui trouvera la formule assassine le premier. Quand je vois ça, moi aussi j’ai juste le goût de dire : « Heille! Arrêter de vous amuser à débattre sur des niaiseries! Ce n’est pas le temps de peaufiner l’art de la rhétorique et de la langue de bois! Ce n’est pas pour ça que je vous paye! ». Ainsi, je plaide fortement en faveur de l’élimination de la période de question, si divertissante soit-elle. Je ne veux pas que le gouvernement me divertisse, je veux qu’il travaille sur les dossiers. Je ne veux pas que vous vous donniez de « l’exposure » médiatique. Cette période est de la pâtée pour les « journaleux ». Je veux que vous fassiez avancer les choses et la période de question ne fait rien avancer. L’élimination pure et simple de la période de question permettrais à nos député de siéger plus facilement et longuement aux différentes commissions ou aux débat structurés autour d’une motion ou d’un projet de loi. Ça c’est efficace et productif.
Comment fait-on pour réaliser cette demande, au-delà du besoin de conserver les traditions? Quelqu’un vois un avantage à la période de questions? Expliquez-moi car je ne comprends pas.
mardi 21 octobre 2008
L’enfer des anges de l’enfer
(Peinture de William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) : Dante et Virgille en Enfer )
Il s’est produit quelque chose de curieux samedi soir passé, en cette paisible ville de Sorel. En effet, il roulait tout peinard dans sa voiture balisée aux couleurs brunes et jaunes, lorsqu’on lui assigna une mission spéciale. Un appel de détresse venait de parvenir du bunker de l’enfer. Oui, pour la première fois, il allait devoir aider des anges cornus à démasquer un ou deux démons qui furent jadis châtiés par la septième porte (Hêwîiyè – voir note). Notre ami se retrouva, l’instant d’une enquête de l’autre côté du miroir; là où les choses se passent à l’envers. C’est le lieu de l’arroseur arrosé et où l’on garde les chiens de la chienne, ou plutôt du Cerbère. Le voilà rendu à Leros, refuge d’Artémis, déesse de la chasse (chasse à l’homme?) qui règne en maîtresse sur la nature sauvage des vils hommes de la ville. Notre ami devra aller contre nature car au fond de lui, il sent qu’il aidera le voleur volé et le casseur cassé. Est-ce que ce malin privé de l’Éden privera l’enfer du droit de retrouver ses malins? Or, rien n’empêchera la grande balance de faire son œuvre. Notre héros eSQuesque réside depuis longtemps dans les Limbes, cette zone flou où souvent l’on doit intercepter l’indocile en transit. Mais cette fois, il devra plonger dans le feu, afin d’éviter que le prochain terrain pour l’Armageddon ne se fasse en terre blanche. Laisser ces anges de l’enfer régler leur compte eux même créera des remous du bon côté du miroir que nul esprit bienfaisant ne peut accepter.
Note : Le plus bas degré de l’Enfer et donc le plus chaud, c’est l’Hêwîiyè, l’Abîme, où les fraudeurs séjourneront pendant des siècles (selon le Coran).
*******************
Le président de la chambre de la cacophonie
Juste un petit mot (après cette petit histoire de vertu contre les Hells Angels) pour signaler que Jean-Marc Fortier, leader du gouvernement à Québec ne réalise pas la chance que l’on a d’avoir un président de la chambre qui proviendrait de l’opposition. Il parait que ça fait depuis 1878 que cela n’est pas arrivé. Enfin, la situation de gouvernement minoritaire devient un peu inconfortable pour Jean Charest et ses apôtres. Il me semble qu’un gouvernement minoritaire veut dire aussi, concession. Ainsi, je plaide pour la nomination de François Gendron du PQ comme président de la chambre. Voilà une occasion en or de voir si l’équipe de Charest a vraiment le désir de faire fonctionner ce gouvernement, malgré que le président provienne de « l’autre côté ». C’est très intéressant comme situation.
Note : Le plus bas degré de l’Enfer et donc le plus chaud, c’est l’Hêwîiyè, l’Abîme, où les fraudeurs séjourneront pendant des siècles (selon le Coran).
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Le président de la chambre de la cacophonie
Juste un petit mot (après cette petit histoire de vertu contre les Hells Angels) pour signaler que Jean-Marc Fortier, leader du gouvernement à Québec ne réalise pas la chance que l’on a d’avoir un président de la chambre qui proviendrait de l’opposition. Il parait que ça fait depuis 1878 que cela n’est pas arrivé. Enfin, la situation de gouvernement minoritaire devient un peu inconfortable pour Jean Charest et ses apôtres. Il me semble qu’un gouvernement minoritaire veut dire aussi, concession. Ainsi, je plaide pour la nomination de François Gendron du PQ comme président de la chambre. Voilà une occasion en or de voir si l’équipe de Charest a vraiment le désir de faire fonctionner ce gouvernement, malgré que le président provienne de « l’autre côté ». C’est très intéressant comme situation.
lundi 20 octobre 2008
Écouter « du quétaine » et mourir
Après toutes les élucubrations politiques des dernières semaines, un peu de repos pour mon hémisphère gauche me fera du bien (petit jeu intéressant sur ce sujet ici). C’est pourquoi je me mets à nu musicalement. Certains l’on déjà fait en leur propre demeure comme Le Détracteur juste ici ou La Plaine ici. Pendant que ces jeunes gens se régalent encore de musiques viriles et poilues en se permettant des visites dans les contrées lointaines du cri guttural et de la machette aiguisée bien plantée dans le crâne, votre humble serviteur se rend compte qu’il n’est plus dans le coup. Ayant moi-même déjà longuement, jadis, visité ces contrées, j’en ai un peu perdu l’intérêt (et des plumes aussi). Vous auriez dû me voir, il y a quelques temps, essayer de suivre ces jeunes blancs-becs dans une simple ribambelle où les coudes et les bottes se portaient bien hauts, lors d’un spectacle des Cowboys Fringants. Je crois leur avoir donné l’impression que je voulais en finir avec la vie… C’était pathétique, mais c’était aussi le début des questionnements comme : « Suis-je encore capable malgré ma jeune trentaine? ». La réponse est non.
Le suppôt défroqué
Cependant, j’écoute encore parfois, et avec plaisir, du Mastodon et ses innombrables clones, je savoure encore les bons vieux Venom et leur guerre au côté de Satan, sans oublier mes meilleurs de tous, Atheist et leur technique progressive imparable.
Par contre, c’est maintenant dans le confort de mon foyer que je savoure ces « métalleux ». N’est-ce pas paradoxal? Imaginez le topo : un gars qui secoue une tête gravement atteinte par la calvitie, verre de vin dans la main gauche et usant du signe du diable avec la droite. C’est moi ça…Le suppôt défroqué
Cependant, j’écoute encore parfois, et avec plaisir, du Mastodon et ses innombrables clones, je savoure encore les bons vieux Venom et leur guerre au côté de Satan, sans oublier mes meilleurs de tous, Atheist et leur technique progressive imparable.
Mon iPod à moi
Or, la vie suit son cours « normal », la famille s’installe et les « messes noires » deviennent très rares, voire reléguées aux oubliettes. Comme je suis une personne très éclectique musicalement, j’ai toujours collectionné plein de curiosités et des vieilleries qu’il fait bon se procurer en vinyle, juste pour vivre le « trip » de regarder une pochette de plus de 3 pouces carré et de faire vraiment attention à l’objet lui-même.
C’est pourquoi, depuis quelques semaines déjà, j’ai ressorti des « records » de mon antre pour le plus grand plaisir de mes oreilles et de mon corps vieillissants. Finalement, j’ai vu la lumière. Je crois que je suis un quétaine qui s’ignorais et je fais aujourd’hui ma sortie de placard. Entre les sillons du Saint-Laurent de André Gagnon, les variations minimalistes d’un Brian Eno sur « Plateaux of Mirror » et la plus que fredonnable Ginette Reno avec le tube « J’ai besoin d’un ami », mon cœur balance. C’est avec un immense et refoulé plaisir que les galettes noires s’empilent sur ma table tournante depuis quelques weekends, comme pour quelqu’un qui a retrouvé l’amour, le vrai. Exit la honte et la fausse pudeur. Maintenant, je cris haut et fort mon amour pour les musiques d’ascenseurs, les refrains de bars karaoké et pour les mélodies à l’orgue Hammond de Lucien Hétu.
On se moque?
Toutefois, ne croyez pas que l’ombre d’un sourire narquois ne peut se dessiner sur mon visage extatique lors de l’écoute de l’œuvre de Nicole Martin ou de Patrick Zabé. Car c’est bien là où est le plaisir. Le rire que peut me procurer les textes et les intonations de ces hymnes, témoins d’un temps passé, n’a pas de prix. Or, ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas peur de la dérision. C’est pourquoi, si vous voyez un hurluberlu perdu dans le trafic avec les vitres baissée qui chante à tue tête « Une Chanson Italienne » de Alain Morissod ou qui écoute MC Gilles à plein volume, ne riez pas, c’est probablement moi qui vis pleinement son « kétainisme ».
Des suggestions pour mourir vous aussi
En terminant, pour ceux qui ne peuvent se résigner à sortir du placard comme je l’ai fait, voici quelques propositions de musique qui vous fera passer pour quelqu’un de « IN », mais qui sous les apparences demeure de la musique actuelle avec un fond de style aujourd’hui démodé.
* Chromeo – Fancy Footwork
* MSTRKRFT – n’importe lequel album est savoureux…
* The Lost Fingers – Lost in the 80’s (voir ma critique ici)
* Electric Six – Fire (voir et entendre leur plus grand succès ici)
* Chromeo – Fancy Footwork
* MSTRKRFT – n’importe lequel album est savoureux…
* The Lost Fingers – Lost in the 80’s (voir ma critique ici)
* Electric Six – Fire (voir et entendre leur plus grand succès ici)
En attendant vos commentaires, je vais peut-être pousser plus loin mon nouveau « moi » en tentant de redécouvrir Kathleen… Et vous? Oserez-vous citer vos plaisirs coupables?
MISE À JOUR!!!! (le 21 octobre 2008) -> Finalement, il faut pousser mais pousser égal. J'ai tenter d'écouter le clip de Kathleen que je vous suggère ci-haut mais je n'ai pas été capable. Je garde ainsi un pied dans la porte de mon placard, pour le jour où ce genre de chanson ne me fera plus mal aux oreilles... il est possible que ce jour ne vienne pas...
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Oh! Avant que je l’oubli, quelqu’un a-t-il encore un lecteur « 8-track » pour que je puisse écouter ma cassettes de Roger Whittaker?
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