mardi 21 octobre 2008

L’enfer des anges de l’enfer

(Peinture de William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) : Dante et Virgille en Enfer )

Il s’est produit quelque chose de curieux samedi soir passé, en cette paisible ville de Sorel. En effet, il roulait tout peinard dans sa voiture balisée aux couleurs brunes et jaunes, lorsqu’on lui assigna une mission spéciale. Un appel de détresse venait de parvenir du bunker de l’enfer. Oui, pour la première fois, il allait devoir aider des anges cornus à démasquer un ou deux démons qui furent jadis châtiés par la septième porte (Hêwîiyè – voir note). Notre ami se retrouva, l’instant d’une enquête de l’autre côté du miroir; là où les choses se passent à l’envers. C’est le lieu de l’arroseur arrosé et où l’on garde les chiens de la chienne, ou plutôt du Cerbère. Le voilà rendu à Leros, refuge d’Artémis, déesse de la chasse (chasse à l’homme?) qui règne en maîtresse sur la nature sauvage des vils hommes de la ville. Notre ami devra aller contre nature car au fond de lui, il sent qu’il aidera le voleur volé et le casseur cassé. Est-ce que ce malin privé de l’Éden privera l’enfer du droit de retrouver ses malins? Or, rien n’empêchera la grande balance de faire son œuvre. Notre héros eSQuesque réside depuis longtemps dans les Limbes, cette zone flou où souvent l’on doit intercepter l’indocile en transit. Mais cette fois, il devra plonger dans le feu, afin d’éviter que le prochain terrain pour l’Armageddon ne se fasse en terre blanche. Laisser ces anges de l’enfer régler leur compte eux même créera des remous du bon côté du miroir que nul esprit bienfaisant ne peut accepter.

Note : Le plus bas degré de l’Enfer et donc le plus chaud, c’est l’Hêwîiyè, l’Abîme, où les fraudeurs séjourneront pendant des siècles (selon le Coran).

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Le président de la chambre de la cacophonie

Juste un petit mot (après cette petit histoire de vertu contre les Hells Angels) pour signaler que Jean-Marc Fortier, leader du gouvernement à Québec ne réalise pas la chance que l’on a d’avoir un président de la chambre qui proviendrait de l’opposition. Il parait que ça fait depuis 1878 que cela n’est pas arrivé. Enfin, la situation de gouvernement minoritaire devient un peu inconfortable pour Jean Charest et ses apôtres. Il me semble qu’un gouvernement minoritaire veut dire aussi, concession. Ainsi, je plaide pour la nomination de François Gendron du PQ comme président de la chambre. Voilà une occasion en or de voir si l’équipe de Charest a vraiment le désir de faire fonctionner ce gouvernement, malgré que le président provienne de « l’autre côté ». C’est très intéressant comme situation.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

C'est Jean-Marc Fournier ;)

(Je te premets de supprimer mon commentaire après la correction.)

Sinon, je plaide également en faveur de François Gendron. :)

Sir Seb a dit...

Si tu parle de la peinture, c'est une observation que je n'avais pas pensé. Très intéressant comme réflexion... C'est pourquoi je ne l'effacerai pas. De toute façon, je n'efface pas les commentaires, sauf si... sauf que je ne sait pas, je n'ai jamais eu de problèmes de visiteurs comme tu en as eu dernièrement. LA rançon de la gloire est encore loin pour moi...

Anonyme a dit...

Je parlais surtout de ce passage:

"Juste un petit mot (après cette petit histoire de vertu contre les Hells Angels) pour signaler que Jean-Marc Fortier, leader du gouvernement à Québec ne réalise pas la chance que l’on a d’avoir un président de la chambre qui proviendrait de l’opposition."

Puis pour les commentaires, j'en ai supprimé rarement dans ma vie aussi. Même les commentaires plates, sauf s'ils sont diffamatoires, je les garde. Je pense que c'est "fair" comme attitude. Et je ne voudrais surtout pas qu'on me reproche: "Ah, toi, on sait bien, quand ça fait pas ton affaire, tu modères." Je le dis ici et je l'ai dit ailleurs: Je trouverais qu'une telle attitude de ma part manquerait de maturité. Mais tout le monde ne réagit pas pareil aux critiques négatives.

En tout cas, j'aime bien ça ici. :)

Sir Seb a dit...

Ahhhh Fournier! Je suis encore accroché à mon ami Fortier, qui paraît-il travail encore sur le dossier du Grand Prix de Montréal...

Merci pour les bons mots et ce sera un plaisir de te revoir ici.