vendredi 30 mars 2007

Le PQ est au bout du tunnel (mais un train s’en vient)

Un blogueur de la région de Montréal à soulevé une idée intéressante sur son site : faire revivre le RIN (voir http://pelleteuxdenuages.blogspot.com/)

Je crois que la meilleure solution est toute autre. Voici le commentaire que j’ai laissé à ce carnétiste qui mérite parfois d’être lu :

Bonjour Joe,

Afin d’agrémenter votre réflexion d’hier sur monsieur Boisclair, permettez-moi d’ajouter mon grain de sel sur la caricature. Comme le montre la parodie, il semble évident que l’actuel chef du PQ ne tient pas complètement les rennes du parti. On peut clairement apercevoir monsieur Marc Laviolette, grand syndicaliste, s’il en est, et ancien aspirant-député dans Soulange, activer la manivelle. Nous y voyons aussi Monsieur Landry (ou est-ce Parizeau?) avec une expression de colère. Le point de vue de Ygreck ressemble au mien; le PQ est contrôlé par d’autres personnes que le chef lui-même.
Je suis souverainiste (un peu déçu, je l’admets). Votre idée de faire revivre le RIN, quoique farfelue, est intéressante. Malheureusement, ce parti serait trop gauchiste et syndicaliste pour le goût du jour. Par contre, je serais d’avis de faire couler le PQ une fois pour toutes. Sa structure interne commence drôlement à être encombrante. D'un côté, il y a les pur et dur (les vrais chefs) et de l’autre, un lobby qui tente de modérer la souveraineté pour attirer des votes. Ce n’est pas ce dont nous avons besoin pour créer un pays. C’est un peu pour cette raison que j’ai laissé tomber le PQ. Ce parti tient un propos sur la souveraineté teinté d’accommodements pour les mous et une langue de bois usée qui démobilise les troupes plus que de les rassembler. Il faut mettre un terme au parti ou le restructurer de fond en comble. Ne vous demandez pas pourquoi l’ADQ est si populaire par les temps qui courts. La populace veut entendre un franc parler, de l’ardeur dans les actions et non des compromis pour plaire à tout le monde. Le peuple s’endort? Il faut le fouetter et c’est exactement la stratégie de l’ADQ. C’est ce qui à plu à une bonne proportion d’électeurs (déserteurs) en colères. Je choquerai probablement vos lecteurs, mais le PQ doit se radicaliser sur le point de la souveraineté. S’ils ne le font pas, nul besoin de faire des référendums ou autres consultations; la cause s’éteindra par elle-même comme elle s’éteint lentement pour moi (Dieu sait que j’ai propagé la souveraine idée au meilleur de mes moyens). Moins il y a de pression, plus le peuple s’endort confortablement dans le statu quo…

Hum, je me radicalise ? Vous avez probablement compris à travers mes autres textes que le plan de l’ADQ ne me plait pas du tout. Il manque de maturité et est souvent irréaliste. Par contre, l’attitude du parti ne me laisse pas de glace. C’est à suivre.

Aucun commentaire: