mercredi 7 décembre 2011

Pour que les gazouillis se meurent en salle sombre



Je n’ai pu passer sous silence l’article suivant.


http://www.lepost.fr/article/2011/12/06/2654314_twitter-des-sieges-reserves-pour-tweeter-au-cinema.html


Or, je ne suis qu'un pauvre puriste qui tente encore de percevoir le cinéma comme quelque chose de beaucoup plus grand qu'un bien de consommation rapide (comme offre trop souvent Hollywood aujourd'hui). En laissant le twitteux œuvrer d'aise dans les salles (même en arrière-banc), je pense qu'on banalise le rituel qui existe encore parfois entre un bon réalisateur et son auditoire. C'est peut-être aussi le signe d'un grand essoufflement de l'industrie Hollywoodienne. Elle qui ferait n'importe quoi pour ne pas perdre son dernier bastion de consommation de masse, soit les plus jeunes. Tant que le cinéma progressera vers la médiocrité pour ne servir que le vil côté commercial du 7iem art, les twitteux et facebooqueux des salles de cinéma auront tout le loisir d'user de leur cellulaire (ou pire! du iPAD). Donnez de la qualité cinématographique à ces gens blasés et vous verrez s'éteindre les conversations. Continuez à servir de la merde cinématographique en quantité et bientôt on pourra y jaser comme dans un lounge bar avec le film en trame de fond... parce qu'il n'y aura rien d'autre à y faire.

2 commentaires:

Unknown a dit...

Je seconde totalement. Il devrait même y avoir des systèmes qui brouillent la réception des ondes et qui rendrait caduc l'utilisation en salle de ces distractions électroniques. Allez au cinéma, c'est se rendre volontaire inaccessible aux autres et être ouvert uniquement à l'oeuvre (un bien grand mot pour trop de films, je vous l'accorde) qui nous est présentée.

Sir Seb a dit...

Merci d'être passé Daniel. En effet, l'altruisme en salle commerciale se perd et requiert probablement une solution qui pourrait ressembler à ce que vous proposez. Mais puis-je vous avouer que je ne me fait jamais aveugler par un cellulaire à l'Excentris ou dans une projection de répertoire... c'est présomptueux, mais l'on peut peut-être y déduire quelque chose... À bientôt!