Je suis encore dans mon « cold turkey » des élections fédérales. J’ai le cœur sur le bord des lèvres. Et là, Jean Charest, mon persécuteur, revient me hanter.
Lancez-moi la première « bière », traitez-moi de traître, de lâche, de peureux ou tout simplement de pragmatique cynique, mais je n’ai qu’un souhait : l’élection d’un parti Libéral du Québec majoritaire le 8 décembre. Je veux la paix, je veux du mouvement politique, je veux que les choses bouges en chambre…
… je veux que le PQ se refasse une beauté pour que dans quatre ans il revienne au pouvoir ou qu’il meurt…
Lancez-moi la première « bière », traitez-moi de traître, de lâche, de peureux ou tout simplement de pragmatique cynique, mais je n’ai qu’un souhait : l’élection d’un parti Libéral du Québec majoritaire le 8 décembre. Je veux la paix, je veux du mouvement politique, je veux que les choses bouges en chambre…
… je veux que le PQ se refasse une beauté pour que dans quatre ans il revienne au pouvoir ou qu’il meurt…
Qui est-ce qui croit aux chance du PQ de former le prochain gouvernement? Pas moi.
8 commentaires:
Je crois être un peu d'accord avec toi....la photo, beurk! Une chance que j'ai l'estomac solide! ;-)
Ah...(silence) En fait il y a tout un monde qui sépare la réalité et le rêve, la réalité est que Mr Charest sait que la recette est gagnante pour devenir majoritaire et le PQ risque fort d'être "épeurant" pour le peuple en ce temps de crise économique..
Humm.. Oui je le rêve très fort mais...souvent la peur prédomine sur la confiance en soi!(silence)
Ces élections sont une occasion pour parler de démocratie et du pouvoir citoyen. Il n'est pas nécessaire de jouer la "game" comme les grands partis nous inviterons à le faire. On peut parler de la réforme du mode de scrutin, de l'espace à être occupée par les citoyens et de l'importance des lobbies économiques et commerciaux dans la politique québécoise.
Et il FAUT ramener les questions environnementales au premier plan. On n'en parle pas beaucoup ces jours-ci. Les grands partis préfèrent parler de crise économique, de constitution et de souveraineté. Pendant ce temps, la planète continue de dépérir
@perséphone: Le pire, c'est que le gars, de côté de même, me ressemble un peu... mais j'ai une plus belle salle de bain...
@Diane: Ah mon amie. Je sais que tu ressent la même chose que moi...
@Lutopium: En effet. Jamais je ne laisserais passer une telle occasion pour fesser sur Charest. Par contre, je ne peux pas croire qu'il soit aussi opportuniste. Le pire, c'est que si je pense en stratège seulement, c'est la meilleure chose que le Libéraux pouvais faire pour passer de minoritaire à majoritaire. Juste parce que j'ai cette pensée, je dois retourner aux toilettes...scuzez
Pour le reste, compte sur moi pour la bataille (je prendrai des gravol)
Je pense la même chose... Le PQ n'est pas encore assez nettoyé pour nous donner les fruits de l'Indépendance. Qu'il s'accroche à l'arbre et attende que l'orage le challenge et le rendre plus fort!
Bienvenue ici Jean.
Le nettoyage s'est déjà ammorcé avec le départ de madame Harel. Est-ce une bonne chose? Je pense que oui. Du sang neuf au sein du PQ ne fera pas de tord... Tant qu'a moi, je viderais ce parti un peu plus... un genre de saignée comme dans le temps de mon arrière grand-mère, question d'ammorcer une bonne regénération.
Nous sommes le 30 oct... Ça fait 13 ans aujourd'hui, un chiffre malchanceux...
Je me souviens de 1995, c'était tellement magique le soir du référendum. Il y a avait quelque chose de formidable dans l'air, un peu comme si on avait saupoudrer du spanish fly dans la craque des nuages. Bordel que j'étais excité; bleu jusqu'à l'os comme si je m'étais battu avec Mike Tyson pendant une semaine! J'avais même dit à mes parents: "c'est à soir qu'on se commence l'pays!" Même dans le gym où j'avais été voté les gens étaient souriants et passionnés. Certes il y avait quelques colonisés avec des manteaux de vison comme dans Elvis Gratton, mais j'étais persuadé que nous cesserons à jamais d'être à la remorque de l'Histoire...
Quand les résultats sont arrivés, j'ai commencé à avoir le coeur étranglé par la tristesse. Je n'arrivais pas à croire qu'on s'était encore humilié live devant le monde entier. J'ai souvenir des jours d'après, j'avais le sentiment qu'on passerait 10-15 ans dans une forme de noirceur difficilement vivable...
Il nous reste peut-être 3-4 ans avant que renaisse ce petit quelque chose... C'est certain que le feu va repogner, tout est là qui souffle lentement sur des braises impossibles d'éteindre.
Vive l'Indépendance
Vive la liberté
Finalement, j'ai eu tord de croire que j'aurais la paix... c'est pire qu'avant et le PQ devra mourrir... Et j'ai toujours envie de vomir presque 3 ans plus tard...
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