Il y peu de temps, nous étions en possibilité de croire qu’un vent de changement soufflerait sur le PQ. Ma propension à laisser la chance au coureur a tendance à s’effriter avec les années, mais je me suis rallié à madame Marois (voir articles précédents). En apprenant la démission de Diane Lemieux , ministre éclairée et bonne combattante politique, mes appréhension au sujet de madame Pauline Marois sont un peu ébranlés. Je m'explique:
Certains diront que l’histoire se répète au sein du PQ. Les batailles intestines prennent encore le dessus au détriment d’un franc parlé parfois nécessaire. En effet, je suis en droit de me demander si on ne cause pas plus de tord avec ces sorties fracassantes comme la député de Bourget l'a fair aujourd'hui. Pour sûr, une pression politique s’était installée et jouait contre madame Lemieux. En simple observateur, cet événement devient un exercice de routine en politique canadienne et québécoise. Sachez que les Illuminatis du PQ sont toujours aux aguets afin de continuer de panser les blessures causés aux égos de certains députés encore amer suite à la démission de monsieur Landry et Boisclair. Par contre, je crois qu’ils ont échoués lamentablement dans le cas de madame Lemieux. Parfois, il est bon, lors d’un changement de chef, de museler les « haut-parleurs » pour ainsi donner l’illusion que tout roule sur des roulettes.
Malheureusement, il semble que madame Marois et ses sbires n’ont pas su calmer les ardeurs de Diane Lemieux. La situation actuelle est finalement assez triste pour le seul parti qui porte la cause souverainiste sur son dos. Encore une fois, la crédibilité du PQ en prend pour son rhume. Les blessures causées par le départ des deux précédents commandants sont encore loin d’être cicatrisées si vous voulez mon avis. Aurait-il été mieux d'entendre comme raison de sortie une Diane Lemieux qui nous chante la chanson un peu hypocrite du "Je veux passer plus de temps avec ma famille"?En contrepartie, si on y regarde de plus près, est-ce que le parti aurait pu fonctionner avec le tandem Marois-Lemieux? En prenant connaissance de l’analyse de l’excellent Jean-Pierre Charbonneau en entrevue aujourd’hui, il semble que non. Qui voudrait, en cette période de réorganisation, de quelqu’un qui parle trop fort sans pour autant aider à la refonte du PQ? Madame Diane Lemieux a péri a cause de sa trop grande ingérence ou disons plus poliment, sa trop grande "volonté". L’eau est déjà assez brouillée comma ça. Il est vrai qu’il sera beaucoup plus facile pour madame Marois de vaquer à son statu de cheffe avec le député Gendron comme « leader » parlementaire. Il ne fallait pas que la députée de Bourget en remette avec son soi-disant caractère bouillant. Madame Marois n’a fait qu’appliquer le théorème de précaution.
Certains diront que l’histoire se répète au sein du PQ. Les batailles intestines prennent encore le dessus au détriment d’un franc parlé parfois nécessaire. En effet, je suis en droit de me demander si on ne cause pas plus de tord avec ces sorties fracassantes comme la député de Bourget l'a fair aujourd'hui. Pour sûr, une pression politique s’était installée et jouait contre madame Lemieux. En simple observateur, cet événement devient un exercice de routine en politique canadienne et québécoise. Sachez que les Illuminatis du PQ sont toujours aux aguets afin de continuer de panser les blessures causés aux égos de certains députés encore amer suite à la démission de monsieur Landry et Boisclair. Par contre, je crois qu’ils ont échoués lamentablement dans le cas de madame Lemieux. Parfois, il est bon, lors d’un changement de chef, de museler les « haut-parleurs » pour ainsi donner l’illusion que tout roule sur des roulettes.
Malheureusement, il semble que madame Marois et ses sbires n’ont pas su calmer les ardeurs de Diane Lemieux. La situation actuelle est finalement assez triste pour le seul parti qui porte la cause souverainiste sur son dos. Encore une fois, la crédibilité du PQ en prend pour son rhume. Les blessures causées par le départ des deux précédents commandants sont encore loin d’être cicatrisées si vous voulez mon avis. Aurait-il été mieux d'entendre comme raison de sortie une Diane Lemieux qui nous chante la chanson un peu hypocrite du "Je veux passer plus de temps avec ma famille"?En contrepartie, si on y regarde de plus près, est-ce que le parti aurait pu fonctionner avec le tandem Marois-Lemieux? En prenant connaissance de l’analyse de l’excellent Jean-Pierre Charbonneau en entrevue aujourd’hui, il semble que non. Qui voudrait, en cette période de réorganisation, de quelqu’un qui parle trop fort sans pour autant aider à la refonte du PQ? Madame Diane Lemieux a péri a cause de sa trop grande ingérence ou disons plus poliment, sa trop grande "volonté". L’eau est déjà assez brouillée comma ça. Il est vrai qu’il sera beaucoup plus facile pour madame Marois de vaquer à son statu de cheffe avec le député Gendron comme « leader » parlementaire. Il ne fallait pas que la députée de Bourget en remette avec son soi-disant caractère bouillant. Madame Marois n’a fait qu’appliquer le théorème de précaution.
En cette nouvelle ère du PQ, la circonspection est de mise afin de permettre à Pauline Marois de rehausser le contenu du programme du PQ. Je me range donc encore du côté de la nouvelle tête du PQ, mais pour combien de temps? Malheureusement, ce que je retiens avec cette nouvelle plus ou moins surprenante, c'est que le PQ est probablement voué à pourrir de l’intérieur, n’en déplaise aux nostalgiques.
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