C’est intéressant d’observer le combat que se livre Greenpeace et le conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ). La réputation alarmiste et démagogique de Greenpeace n’est plus à faire. Il est tout naturel aujourd’hui de faire avancer une idée en soumettant le pire des scénarios au simple citoyen et plus particulièrement le citoyen généralement déconnecté des régions; celui-là même qui a le plus grand choix relativement aux grandes chaînes de consommation tant décriés par Greenpeace. « L’urbain » est si sensible aux causes à la mode…
http://www.greenpeace.org/raw/content/canada/fr/documents-et-liens/documents/destruction-en-chaine.pdf
Parce que l’industrie forestière est encore aujourd’hui un moteur économique très important pour certaines régions, la voie de la négociation est la seule solution à moyen terme. Bien que le CIFQ ait en parti raison avec son argumentaire économique, il n’en est pas moins alarmiste. Ce débat, mis à jour de façon plus radical par nos amis de « la paix verte » et que Richard Desjardins à amorcé il y a plus de 5 ans, continue de bien mauvaise façon. Nous assistons actuellement à une partie de souque à la corde entre deux belligérants de fort calibre. Honnête avec lui-même, Monsieur Chevrette ne mâche pas ses mots et fait encore un très bon usage des meilleures techniques de tournures de phrase qui montrent le CIFQ sous un angle salvateur. En effet, comment ne pas prendre position en faveur d’un argument comme « la mise en valeur de la ressource forestière ». Quoique très positive, cette phrase me laisse perplexe en pensant à ce qui s’y cache. En fait, nous pouvons aisément comprendre que le CIFQ ne regarde la forêt qu’en termes de valeur économique. D’ailleurs, que vaut la forêt boréale au-delà du simple signe de piastre?
Bien sûr, Guy Chevrette et ses acolytes sont sensibles à la valeur sociale que peut avoir une forêt. C’est exactement en utilisant cette facette de l’économie forestière que le CIFQ cherche à se faire du capital politique. Imaginez une seconde l’effet du boycott proposé par Greenpeace sur des régions comme le Saguenay - Lac St-Jean, qui à été développé grâce à l’industrie forestière; cette même région qui continue malheureusement à être en bonne proportion dépendante de cette industrie et ce, même après plus de 150 ans d’exploitation. C’est en effet son cheval de bataille. Nul ne peut exclure le fait que des milliers de travailleurs directs et indirects sont touchés par les changements qui s’installent lentement par rapport à l’exploitation forestière.
Il serait donc sage d’agir de façon responsable et ne pas inciter certaines personne trop sensible (et ils commencent à être nombreux) à agir sans réfléchir aux conséquences du boycott proposé par le « géant vert »; conséquences qui les affecteront aussi de façon indirecte. En attendant le Sommet sur l’avenir du secteur forestier, nous assisteront encore à un dialogue de sourd qui aura pour effet de mettre au jour des arguments douteux et bien souvent, à sens uniques. Le raisonnement des deux solitudes devra tôt ou tard se rejoindre afin de permettre une exploitation sereine et respectueuse, sans pour autant compromettre totalement ses bienfaits sociaux-économiques de la forêt boréale Québécoise.
http://www.greenpeace.org/raw/content/canada/fr/documents-et-liens/documents/destruction-en-chaine.pdf
Parce que l’industrie forestière est encore aujourd’hui un moteur économique très important pour certaines régions, la voie de la négociation est la seule solution à moyen terme. Bien que le CIFQ ait en parti raison avec son argumentaire économique, il n’en est pas moins alarmiste. Ce débat, mis à jour de façon plus radical par nos amis de « la paix verte » et que Richard Desjardins à amorcé il y a plus de 5 ans, continue de bien mauvaise façon. Nous assistons actuellement à une partie de souque à la corde entre deux belligérants de fort calibre. Honnête avec lui-même, Monsieur Chevrette ne mâche pas ses mots et fait encore un très bon usage des meilleures techniques de tournures de phrase qui montrent le CIFQ sous un angle salvateur. En effet, comment ne pas prendre position en faveur d’un argument comme « la mise en valeur de la ressource forestière ». Quoique très positive, cette phrase me laisse perplexe en pensant à ce qui s’y cache. En fait, nous pouvons aisément comprendre que le CIFQ ne regarde la forêt qu’en termes de valeur économique. D’ailleurs, que vaut la forêt boréale au-delà du simple signe de piastre?
Bien sûr, Guy Chevrette et ses acolytes sont sensibles à la valeur sociale que peut avoir une forêt. C’est exactement en utilisant cette facette de l’économie forestière que le CIFQ cherche à se faire du capital politique. Imaginez une seconde l’effet du boycott proposé par Greenpeace sur des régions comme le Saguenay - Lac St-Jean, qui à été développé grâce à l’industrie forestière; cette même région qui continue malheureusement à être en bonne proportion dépendante de cette industrie et ce, même après plus de 150 ans d’exploitation. C’est en effet son cheval de bataille. Nul ne peut exclure le fait que des milliers de travailleurs directs et indirects sont touchés par les changements qui s’installent lentement par rapport à l’exploitation forestière.
Il serait donc sage d’agir de façon responsable et ne pas inciter certaines personne trop sensible (et ils commencent à être nombreux) à agir sans réfléchir aux conséquences du boycott proposé par le « géant vert »; conséquences qui les affecteront aussi de façon indirecte. En attendant le Sommet sur l’avenir du secteur forestier, nous assisteront encore à un dialogue de sourd qui aura pour effet de mettre au jour des arguments douteux et bien souvent, à sens uniques. Le raisonnement des deux solitudes devra tôt ou tard se rejoindre afin de permettre une exploitation sereine et respectueuse, sans pour autant compromettre totalement ses bienfaits sociaux-économiques de la forêt boréale Québécoise.
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